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dans N° 1082, Société

Le service public et les idéologies politiques

Katia Salamé-HardyParKatia Salamé-Hardy
14 avril 2017
Le service public et les idéologies politiques

Comment les idées politiques conçoivent-elles l’idée même de service public ? S’accordent-elles sur sa définition, sa nature, son rôle, son champ d’action, ses modes de financement, son organisation ? Les visions de chaque idéologie sur ce service public ont-elles évolué avec le temps ? « Le service public et les idéologies politiques », dirigé par Emmanuel Cherrier et Stéphane François, tente de répondre à ses questions.

La notion de service public est fondamentale en France et anime le cœur du débat politique. La crainte de sa « remise en cause » est un thème récurrent dans les discussions politiques. Cette notion subtile, polysémique au périmètre variable dans le temps, dépend de la définition qu’en ont la population et le pouvoir politique à un moment donné. C’est dire les rapports complexes qu’entretient le service public avec les partis politiques, instances productrices d’idéologies.

L’ouvrage collectif tente de cerner tous les aspects de cette notion, en examinant l’interaction entre trois entités : l’idéologie, les forces politiques et le rapport au pouvoir.

Un rappel du principe même du service public s’avère nécessaire, ce à quoi s’attèle Delphine Espagno en présentant l’histoire et la constitution de celui-ci. Les études qui suivent se penchent sur la portée et les différentes idéologies qui sous-tendent la notion de service public.

Dominique Andolfatto explique comment le Parti communiste français s’y est  intéressé à partir des années 2000, alors qu’il n’en parlait que très peu auparavant. Il en est de même du Parti socialiste qui a mis un certain temps avant de se saisir de cet enjeu.

Analysant la mutation progressive de ce mouvement à l’égard des services publics, David Chopin souligne les « idéologies diffractées » du Parti socialiste sur les services publics. « Le Parti socialiste pratique de nos jours usuellement le plurilinguisme des mémoires et des symboles. Il veut être, face à la droite, le « défenseur des services publics » ; et face à sa gauche, il doit plaider la « nécessaire gestion » ajoutant à titre de conclusion « Comme au début du siècle dernier, son idéologie va à l’encontre de sa propre sociologie : les nationalisations mettaient en péril le monde mutualiste ; aujourd’hui, cette gauche gestionnaire ne séduit pas ; car elle ne propose aucun horizon d’émancipation euphorisante pour sa propre sociologie ».

Bruno Villalba explique, quant à lui, comment les écologistes sont passés d’une hostilité à l’État, à la défense du service public « la pensée écologiste doit à la fois s’affirmer face à un État qui incarne une logique de développement que les écologistes jugent préjudiciable à l’équilibre écologique et social, et à la fois s’adapter sans cesse à cet État qui modifie constamment ses règles de fonctionnement », écrit-il.

Concernant les différentes familles de droite, Emmanuel Cherrier expose le rôle de la Seconde Guerre mondiale et de la Libération dans l’intérêt du centre droit (gaullisme, démocratie chrétienne, radicalisme) pour la constitution d’un service public de qualité.

Sébastien Caré analyse ce qu’on appelle l’utopie  libérale qui rassemble des auteurs radicaux, souvent appelés libértariens, « désireux de rompre avec l’ordre établi et jaloux de leur indépendance vis-à-vis du pouvoir en place » et d’un autre côté les tenants d’une idéologie libérale, réunissant des auteurs mieux disposés vis-à-vis de l’État, œuvrant à la redéfinition d’un libéralisme intervenant. Enfin Stéphane François explique comment l’extrême droite contemporaine, issue partiellement du poujadisme, après avoir globalement fustigé le service public a pris sa défense y compris dans ses composantes les plus radicales.

Les forces politiques qui défendent différentes conceptions du service public, de sa nature, de son champ d’action, de ses modes de financement, de son organisation, contribuent également à faire évoluer son statut et son étendue. Cette évolution est particulièrement sensible au sein d’une société qui s’interroge constamment sur l’impact, le rôle des services publics dans un contexte d’innovations technologiques, toujours plus rapides, impliquant une adaptation permanente et un financement important.

L’enjeu que représente le service public en France est l’un des principaux thèmes du débat politique et l’un des défis décisifs de la campagne présidentielle ce qui confère tout son intérêt à cet ouvrage d’une actualité brulante.

Le service public et les idéologies politiques
Emmanuel Cherrier, Stéphane François (dir.)
Editions Septentrion, 2016
184 p. – 15 €

Katia Salamé-Hardy

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