Bien nommer les choses… ; « Smart » allie le savoir, l’expérience et l’habileté. Né d’une réflexion sur la projection de puissance américaine, après les échecs de l’ère néo-conservatrice, le smart power connut son heure de gloire sous les mandats de Barack Obama. Solution ingénieuse, il intègre la composante soft dans son intégralité mais garde à distance, autant que faire se peut, le feu des canons. Conçu par et pour l’Amérique, fortement adossé aux composantes modernes de la puissance telles que l’hégémonie numérique, quel peut être l’avenir de cette « coercition intelligente » dans un monde qui se fragmente et se rigidifie sur ses identités régionales ?