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dans Economie, N°1097

L’ubérisation est-telle une concession sauvage ?

Laurent GrandguillaumeParLaurent Grandguillaume
22 janvier 2021
L’ubérisation est-telle une concession sauvage ?

Pour l’ancien député Laurent Grandguillaume, le phénomène d’ubérisation a mis en lumière les déficits de protection et d’accompagnement, voire l’incapacité de l’État à protéger les personnes.

En France, le conflit de 2016 entre les chauffeurs de taxis et de VTC face à la plateforme Uber a été particulièrement dur. Médiateur dans ce conflit national à la demande du Premier ministre, j’ai pu constater l’écart grandissant entre les besoins de protection et d’égalité exprimés par les chauffeurs et l’adoration béate d’une partie de nos élites pour le modèle Uber en particulier. Les chauffeurs ont le sentiment d’avoir été abandonnés par les pouvoirs publics face à de nouveaux acteurs qui n’ont ni leurs contraintes (examen professionnel, conditions de sécurité,…), ni leurs charges (coût de la licence, cotisations,…).

Devenir chauffeur VTC était le nouvel eldorado pour de nombreux responsables politiques avides de nouvelles solutions magiques contre le chômage. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’en France, et en Europe plus globalement, ils soient nombreux à ouvrir les yeux sur la précarisation du travail qui s’est accélérée avec l’émergence du phénomène d’ubérisation.

La plateformisation de l’économie

Nous utiliserons le terme de plateformisation pour témoigner du mouvement d’apparition des plateformes numériques qui mettent en relation directe les consommateurs et les producteurs de services représentés par une multitude de travailleurs indépendants. La plateformisation n’aboutit pas forcément à une précarisation. En effet, la mise en lien peut faciliter le développement d’une activité, ce peut donc être une opportunité. Cela dépend de l’institution du travail qui se crée autour de cette relation entre le travailleur indépendant et la plateforme. Nous utiliserons le terme d’ubérisation pour renvoyer à l’idéologie néolibérale du modèle Uber. L’ubérisation, dans son sens idéologique, apparaît comme une forme de concession sauvage, un Far West dans l’espace public, nécessitant un effacement de l’État. Il suffit de mesurer l’énergie mobilisée récemment par les responsables politiques pour tenter de reconnaître cet état de fait au profit des plateformes, avec le peu de succès que l’on connaît. En témoigne la dernière censure du Conseil constitutionnel sur l’article 44 de la loi d’orientation des mobilités (LOM), article qui visait à protéger les plateformes d’un potentiel risque de requalification des contrats de prestation en contrat de travail. Je peux aussi citer l’article 2 de la loi que j’ai portée en 2016 dans le cadre de la médiation. Cet article est bloqué dans son application depuis quatre ans par le ministère des Transports alors qu’il permet à l’État de récupérer des données des plateformes nécessaires à la régulation en cas de gestion de crise. Il s’agit donc bien d’une politique assumée du laisser-faire vis-à-vis de certaines plateformes dans une vision quasi monopolistique.

Le discours dominant depuis une décennie est celui de la désintermédiation, de la critique virulente des corps intermédiaires.

C’est une forme d’hégémonie culturelle. La technologie est conçue comme l’instrument de cette désintermédiation mais au profit de qui ? Il ne s’agit pas de faire disparaître les intermédiaires, mais bien finalement de les remplacer par d’autres. C’est pourquoi, je crois que nous sommes au contraire dans une période de réintermédiation accélérée par la technologie. La technologie n’efface pas les intermédiaires, elle les redessine en favorisant l’émergence de nouveaux pouvoirs et de nouveaux rapports de domination. On peut voir la technologie comme un « dispositif » au sens de Michel Foucault1, c’est-à-dire incarnée par des discours, des normes, des institutions, des propositions philosophiques. La technologie n’a pas qu’un impact économique, il est aussi social, politique et environnemental. Pour en décrypter les enjeux, le dit et le non-dit, il faut s’intéresser par exemple aux travaux actuels de philosophes comme Éric Sadin. Il utilise les concepts de « siliconisation du monde »2 et de « technocapitalisme »3 pour décrire un état d’esprit, une nouvelle ère de « l’industrie de la vie » où l’organisation algorithmique de la société réduirait nos espaces de liberté par l’extension du domaine de la marchandisation. Avec la crise sanitaire, la technologie est d’ailleurs encore plus puissante qu’avant, en tant qu’outil au service de la santé avec la télémédecine, du télétravail avec les visioconférences, de la sécurité avec les drones… En laissant la technologie aux techniciens au nom de l’efficacité, les responsables politiques se sont désarmés face aux nouveaux besoins de régulation et de démocratie exprimés par les citoyens accélérant ainsi la défiance. Ils ont tout mis dans une boîte noire alors que l’accélération technologique nécessite de mettre en lumière les enjeux pour reprendre le contrôle4, et inventer de nouvelles solutions collectives. Elle nécessite une accélération sociale.

L’ubérisation a recréé des espaces intermédiaires où règne la loi du plus fort

Dans l’histoire, les progrès technologiques ont toujours fait l’objet de débats publics, voire de conflits sociaux violents, opposant notamment les technocritiques5 aux positivistes. Ils sont sans doute devant nous, car l’automatisation ne percutera pas seulement les métiers d’exécution, mais aussi les professions intellectuelles, les cadres et les ingénieurs, les professions libérales… Ce fut le cas historiquement avec le luddisme en Angleterre en 1811 où les ouvriers cassaient des machines face à la crainte de perdre leur travail. Ce fut aussi le cas avec la révolte des Canuts en 1831 à Lyon. De nouveaux imaginaires collectifs se sont alors construits autour des changements sociaux qu’imposait la technologie. Si notre regard historique se fixe sur l’émergence de nouvelles technologies avec la première révolution industrielle, nous avons souvent oublié que le marchandage a été le débat social du XIXe siècle aboutissant à la création du salariat, du contrat de travail, de la protection sociale…

Le marchandage s’est incarné dans la multiplication des intermédiaires qui prélevaient une part du revenu des travailleurs, qui étaient alors tous indépendants. Ainsi le sous-entrepreneur, indépendant, fournissait à l’entrepreneur de la main-d’œuvre, indépendante statutairement, mais dépendante économiquement, qu’il rétribuait lui-même et souvent à moindre prix. Cette multiplication des intermédiaires a conduit à paupériser une partie des travailleurs indépendants. Chacun était dans un espace public intermédiaire pour négocier le prix de sa prestation à l’image des prix-faiteurs place des Grèves à Paris à la fin du XVIIe siècle. C’était en quelque sorte la plateforme de l’époque. Il n’y avait ni d’institution du travail, ni de protection collective. C’est pourquoi face à ces concessions sauvages ont été créés les tiers de confiance, à l’image des coopératives dès 1848, pour accompagner et protéger les travailleurs indépendants. Nous sommes ainsi passés des espaces intermédiaires où régnait la loi du plus fort, à des organisations intermédiaires où s’instaure petit à petit la paix économique avec les protections, le salariat, l’accompagnement. Il faut relire le décret du 2 mars 1848 pris par les révolutionnaires de la Commission de Luxembourg pour témoigner de l’importance de ce sujet social : « Le Gouvernement provisoire de la République décrète : … L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage est abolie ».

Le phénomène d’ubérisation a recréé des espaces intermédiaires où règne la loi du plus fort car il a imposé un état de fait à l’État de droit.

C’est une forme de retour au marchandage, d’une guerre économique qui s’incarne de plus en plus dans des conflits sociaux violents. Les travailleurs indépendants s’invitent dans l’espace public pour exprimer leurs revendications à l’image des tensions passées avec le prix-faiteur dans ces mêmes espaces publics intermédiaires. Ils attendent de l’État un cadre, une régulation ce qui témoigne bien d’un besoin de confiance dans la puissance publique. Ils attendent un cadre qui permette de concilier liberté et sécurité, qui prenne en compte les nouvelles formes d’emploi tout en favorisant l’émergence de tiers de confiance qui les accompagnent.

En effet, les nouvelles formes d’emploi émergent pour inventer des solutions alternatives, complémentaires, voire en opposition au salariat. Elles répondent à trois enjeux.

Les enjeux des nouvelles formes d’emploi

Tout d’abord, ces nouvelles formes d’emploi peuvent bien évidemment apparaître comme une solution aux yeux de ceux qui ont perdu espoir dans la possibilité de retrouver un emploi durable. Aujourd’hui, beaucoup tentent de créer leur propre emploi et cela devrait s’amplifier avec la situation économique. Il y a une tension entre les situations choisies et les situations subies. En effet, face au chômage, de nombreux jeunes s’engagent dans cette voie en raison de l’absence d’autres solutions, l’activité indépendante s’impose à eux faute d’opportunités salariales. Cela devrait s’accélérer avec les difficultés à venir pour la jeunesse à s’intégrer sur le marché du travail à travers des emplois stables. Pour d’autres, c’est le choix du métier et de l’indépendance, celui d’une passion où chacun va développer son entreprise. C’est tout le débat dans le cadre du conflit entre les chauffeurs VTC et Uber, où certains demandent une requalification en contrat de travail, à l’image du récent arrêt de la Cour de cassation6, et d’autres une baisse des commissions et un prix minimum dans le cadre de la relation commerciale qu’ils ont nouée avec Uber ainsi que le respect de leur indépendance pour vivre dignement de leur travail. Créer son propre emploi n’est pas toujours simple et peut s’avérer un véritable parcours du combattant.

Ensuite, elles s’inscrivent dans la quête de sens, d’autonomie et de reconnaissance des individus qui ne trouvent plus toujours leur place dans les organisations pyramidales issues du fordisme et du taylorisme. Ces organisations sont percutées par les transformations technologiques et la circulation de l’information. Ces mutations des organisations conduisent à modifier en profondeur les liens entre les entreprises et les salariés, les relations sociales. Les personnes qui étaient privées durablement d’emploi et qui retrouvent une espérance avec l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée7, démontrent que l’on peut retrouver un sens et une reconnaissance à travers des activités nouvelles, s’inscrivant dans la transition écologique, l’économie circulaire, les services de proximité et la sécurité alimentaire. Ce sont ici les territoires qui sont porteurs de ce sens dans un dialogue social territorial renouvelé. Il n’est pas question de faire « pour », mais « avec » les premiers concernés.

Les solutions s’inventent là où émerge la conscience d’une empreinte sociale, d’une empreinte économique et d’une empreinte écologique, c’est-à-dire d’une empreinte territoriale.

Enfin, elles répondent de plus en plus aux besoins de flexibilité, d’efficacité opérationnelle et de performance des entreprises pour satisfaire les demandes des consommateurs à l’heure du « time to market ». Les entreprises s’engagent ainsi dans une relation à la demande avec un prestataire, pour réaliser une tâche dans un temps donné et limité.

Des structures juridiques et sociales bouleversées par la plateformisation

Face aux mutations profondes de notre économie et à l’accélération technologique, nos structures juridiques et sociales, pensées à l’ère du fordisme et du taylorisme, sont bouleversées, voire percutées par le phénomène de plateformisation. L’entreprise, conçue comme tiers entre les travailleurs et les consommateurs, devient un nœud de compétences8, dans une société du savoir, avec de multiples réseaux en interaction. Elle est elle-même plateforme. Son écosystème est devenu complexe, et mouvant, avec une multitude d’acteurs aux intérêts divergents et parfois convergents.

Tous ces enjeux nous interrogent sur l’identité au travail. Les nouvelles formes d’emploi peuvent souligner l’explosion de « l’entreprise communauté » où la communauté prime sur l’individu, au sens holiste du sociologue Émile Durkheim. En effet, chacun devient indépendant sans s’incarner dans un collectif de travail. L’individu prime alors sur la communauté, sur l’entreprise comme lieu de socialisation. Les nouvelles formes d’emploi interrogent l’actualité du rôle d’intégrateur social de l’entreprise, son rôle de tiers de confiance, tout comme elles interrogent l’État dans sa capacité à dessiner la nouvelle institution du travail du XXIe siècle. Le sociologue Ferdinand Tönnies9.] avait anticipé, à la fin du XIXe siècle, que le lien social entre les individus allait renaître alors dans l’entreprise, ce qui fut le cas avec le salariat, le syndicalisme, le mutualisme… incarné en particulier par les combats de Léon Bourgeois. Le phénomène d’ubérisation a mis en lumière les déficits de protection et d’accompagnement, voire l’incapacité de l’État à protéger les personnes.

Nous devons nous interroger sur ce qui fait société, communauté, collectif, c’est-à-dire comment développer des tiers de confiance qui prennent soin des autres tout en intégrant la complexité. C’est sans nul doute le sens de la société inclusive, c’est sans nul doute le sens de l’entreprise du XXIe siècle qu’elle soit une une plateforme ou non, mais c’est aussi le rôle de l’État que de faire naître de nouvelles protections

Laurent Grandguillaume
Ancien Député de la Côte d’Or
Vice-Président de la Fondation Travailler autrement
Président de l’association Territoires zéro chômeur de longue durée Médiateur national dans le conflit entre les autoentrepreneurs et les artisans de 2013, et le conflit entre les chauffeurs et les plateformes de 2016

  1. Michel Foucault, L’ordre du discours, Éditions Gallimard, Paris, 1971. ↩
  2. Éric Sadin, La siliconisation du monde, L’irrésistible expansion du libéralisme numérique, Éditions L’Échappée, Paris, 2016. ↩
  3. Éric Sadin, La vie algorithmique, Critique de la raison numérique, Éditions l’Échappée, Paris, 2015. ↩
  4. Franck Forestier, Franck Bonot, Odile Chagny, Mathias Dufour, Désubériser, reprendre le contrôle, Éditions du Faubourg, Paris, 2020. ↩
  5. François Jarrigue, Techno-critiques, du refus des machines à la contestation des technosciences, La Découverte, Paris, 2014. ↩
  6. https://www.courdecassation.fr/jurisprudence _2/chambre_sociale_576/374_4_44522.html ↩
  7. www.tzcld.fr ↩
  8. Olivier Weinstein et Benjamin Coriat, Les nouvelles théories de l’entreprise, Le livre de poche, Hachette, Paris, 1995. ↩
  9. Ferdinand Tönnies, Communauté et société, Presses Universitaires de France, Paris, 2010 [1887 ↩

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