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dans Politique

« Que diable iraient-ils faire dans cette galère ? »

ParHugues Clepkens
21 novembre 2024
Vieillissement de la population : quatre types de dynamique territoriale

Si la « grande » presse se fait l’écho du malaise des élus locaux, c’est qu’il doit être grave, à n’en pas douter. Quand bien même n’aurait-on pas cessé d’alerter, depuis des années en vain, à propos de la crise montante des institutions locales, tant que le tambour médiatique n’en a pas résonné, il était inutile d’attendre quoi que ce soit de sérieux de la part de la classe politique nationale. Seul l’impératif de répondre immédiatement à l’émoi, si possible spectaculaire, est susceptible de provoquer un semblant de réaction, voire de réforme. Ainsi va une société artificiellement gouvernée par l’urgence au détriment de la réflexion de fond.

D’autres secteurs de la société française connaissent une dégradation comparable, tels que ceux de l’enseignement, de la justice, de la sûreté et de la sécurité, des transports et, surtout, de la santé ! Dans ce dernier cas, « la pénurie de soins est une urgence absolue », s’alarment 105 signataires d’une récente tribune, dont de nombreux membres du corps médical, à tous les niveaux. Particulièrement bien informés par leurs expériences personnelles, les auteurs ont constaté que « nos concitoyens se retrouvent dotés d’un système de santé proche de l’effondrement » et que « tout le monde s’accorde à dire qu’il est indispensable de modifier en profondeur le système, en sachant que, face à des besoins croissants sinon infinis, celui-ci est contraint par une enveloppe budgétaire définie par les politiques publiques, il est donc impératif ».

Pour cela, il faudra se heurter à de nombreuses résistances, notamment corporatistes et idéologiques. Et d’en appeler à des « réformes structurelles », précédées de mesures d’urgence inspirées par le bon sens et la parfaite connaissance du terrain.

Doit-on s’étonner que ces mots soient exactement les mêmes que les nôtres, que nous employons depuis plusieurs années afin de réclamer une réforme territoriale de fond ? Évidemment non, puisque les causes sont semblables : refus obstiné de la classe politique et médiatique nationale de regarder les choses en face et, surtout, d’en tirer les enseignements devant conduire à changer radicalement les structures en cause. La bonne volonté certaine d’une ministre telle que Françoise Gatel n’est pas douteuse quand elle propose d’utiliser les travaux parlementaires en cours pour « améliorer » le statut des élus locaux. Mais, pour rester dans la métaphore médicale, cela ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois tellement le délabrement territorial s’accroit.

Certes, des failles relèvent de la responsabilité directe de certains élus et fonctionnaires lorsque l’on apprend que telle grande ville est incapable de payer ses factures dans un délai raisonnable par défaut d’organisation, qu’une autre ne parvient pas à justifier près de 500 postes d’agents payés à faire on ne sait quoi, ou qu’enfin on relève qu’un cabinet de maire compte 90 agents là où seulement 7 sont autorisés par la loi. De même, on ne s’étonne plus d’entendre ou de lire tel ou tel maire qui annonce que « C’est à (…) ma première adjointe depuis 2015, que je souhaite confier la responsabilité d’assumer désormais la fonction de maire », comme si son mandat lui appartenait ! Ou que tel autre qui rêve de porter l’écharpe prévient : « Je veux être le maire de la réconciliation des Parisiens avec leur ville », comme si cela ne relevait pas d’abord du conseil municipal.

Bref, il faut à l’évidence balayer devant quelques portes, mais cela ne doit pas dissimuler le fait réel et fondamental : il est plus que temps d’agir de manière structurelle pour élaborer une nouvelle organisation de notre pays.

Sinon, oui, le danger de dévitalisation de la démocratie, donc de notre société politique, se concrétisera dès les élections de 2026 puisque, déjà, « selon la ministre du Partenariat avec les territoires Catherine Vautrin, 2.400 maires ont démissionné depuis le début de leur mandat en juin 2020. » « C’est 40 % de plus par an lors de ce mandat », a-t-elle déclaré à la presse mercredi. D’après les chiffres officiels tirés du Répertoire national des élus, les démissions sont passées de 485 en moyenne par an lors du précédent mandat à 529 lors de celui-ci. Des chiffres à prendre toutefois avec précaution, prévient le ministère, compte tenu d’un changement des modes de calcul en 2021. » Cette précaution finale ne suffit pas à cacher la misère ambiante puisque la même ministre a reconnu qu’en plus « 57 000 sièges de conseillers municipaux sont vacants » et que, selon une étude de l’Association des maires de France, « 44,6 % d’entre eux [les maires] ont déjà pensé à arrêter ou à démissionner ».

Que faudra-t-il qu’il arrive pour qu’enfin on se saisisse du problème à bras le corps ? Que des services publics locaux tombent en déshérence comme certains bâtiments ou voies de circulation ? Que des communes ne soient plus en mesure de disposer d’élus, comme cela s’est déjà produit en 2020 dans de moindres proportions ?

Que des conseillers départementaux soient élus « par défaut », sans opposition, comme cela se rencontre déjà dans certains départements d’Île-de-France, par exemple ? Que de nombreux citoyens apprennent avec surprise que le budget de leur commune doit impérativement être établi en équilibre, contrairement aux assertions médiatisées, mais fallacieuses de certains anciens ministres qui reprochent aux collectivités de concourir au creusement du déficit national dont ils sont responsables ?

Le Premier ministre aurait très opportunément demandé que l’on exploite enfin les contributions au « Grand débat » qui dormaient dans les placards. La nôtre s’y trouve comme des milliers d’autres et, contrairement aux craintes des timides pusillanimes, la fragilité politique actuelle ne rend pas une telle réforme impossible, car c’est justement dans les situations les plus dégradées que les remèdes les plus efficaces doivent être employés. Si la classe politique veut sauver ce qu’il lui reste d’estime de la part d’une population irritée et désenchantée, elle peut agir, mais elle ne doit plus hésiter à le faire ; sinon, il sera bientôt trop tard.

N’est-il pas temps de poser les fondations d’une nouvelle maison, calmement, sereinement, mais avec détermination, pour le bien de tous ? Sinon, qu’iraient faire des citoyens candidats dans cette galère à l’occasion des futurs scrutins… ?

 

Hugues Clepkens

Président du club Marc Bloch

 

 

Hugues Clepkens

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