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dans Economie

Réindustrialiser la France : un enjeu majeur pour les candidats à la présidentielle

Claude SicardParClaude Sicard
24 janvier 2022
Économie française

La campagne présidentielle entre à présent dans sa phase active mais l’acteur principal, notre Président de la république, ne s’est pas encore manifesté. Comme dans toute campagne électorale, on va voir les candidats afficher des objectifs très variés assignés aux combats qu’ils se proposent de mener : Jean-Luc Mélenchon milite pour procéder à une refondation européenne, Marine Le Pen veut  « rendre aux Français leur pays », Valérie Pécresse met en avant sa capacité à maîtriser les comptes de la nation, et Eric Zemmour veut empêcher que notre pays n’en vienne à  perdre son âme.

Si l’on se place au-dessus des querelles partisanes, on voit que dans cette campagne présidentielle il y a, en fait, deux enjeux fondamentaux : le redressement de l’économie de notre pays, et la maîtrise des flux migratoires. Nous traiterons tout d’abord, ici, du problème du redressement de l’économie française.

Le PIB par tête des Français est loin d’être l’un des plus élevés en Europe, comme le montre le graphique ci-dessous : mais les Français  ignorent cette réalité, comme l’avait rappelé en 1982 l’essayiste François de Closets avec son livre à succès «  Toujours plus ». Les Français sont très exigeants vis-à-vis des pouvoirs publics : ils veulent un Etat providence, un Etat protecteur.

PIB/Tête en Europe (US$)

La France, en matière de PIB/tête, se situe en onzième position seulement en Europe. Elle est, paradoxalement, dans l’Union Européenne, le pays où l’on travaille le moins tout en offrant à ses nationaux un niveau de vie tout à fait convenable. Les Français, sans en avoir conscience,  vivent au-dessus de leurs moyens. Déjà, en septembre 1976, Raymond Barre, en présentant son plan d’austérité, avait-il déclaré dans une allocution télévisée : « La France vit au-dessus de ses moyens », et Thierry Breton, en arrivant au ministère de l’Economie, en 2005, avait fait de même.

On se souvient que Nicolas Sarkozy, en 2007, avait crû bon de prendre comme slogan de campagne, son fameux  « travailler plus pour gagner plus ».

Notre économie, caractérisée par des prélèvements obligatoires considérables, les plus importants en proportion du PIB de tous les pays développés, est en difficulté depuis une vingtaine d’années, et tous les clignotants sont au rouge : croissance insuffisante du PIB, un taux de chômage très élevé que l’on n’arrive pas à réduire malgré tous les efforts des divers gouvernements, des dépenses sociales au plus haut niveau de tous les pays de l’OCDE, une balance commerciale toujours fortement déficitaire et un endettement du pays qui croît inexorablement, d’année en année. Nos gouvernants se trouvent contraints de recourir chaque année à de l’endettement  pour maintenir notre économie à flot, si bien que l’on en est arrivé, maintenant, à une dette extérieure considérable : elle avoisine 120 % du PIB, alors que les règles européennes nous imposent de ne pas aller au-delà de 60 %. Cette situation, manifestement, ne peut plus durer…

Curieusement, les économistes n’ont pas joué leur rôle d’éclaireurs auprès des pouvoirs publics pour les tirer de leur indifférence face à la désindustrialisation du pays. Nos dirigeants ont donc manqué de voir que la France était entrainée dans un cercle vicieux créé par le phénomène de la désindustrialisation du pays. Il eût été pourtant facile de soupçonner qu’il y avait des relations de cause à effet entre:

– D’un côté, des ratios les plus élevés de tous les pays développés en matière de chômage, de prélèvements obligatoires, de dépenses sociales, et d’endettement du pays  ;

– De l’autre, un ratio d’industrialisation qui est devenu assez rapidement le plus faible de tous les pays européens (la Grèce mise à part) en proportion du PIB…

On en est ainsi arrivés à avoir :

– Les dépenses sociales les plus fortes (en pour cent du PIB) de tous les pays de l’OCDE ;

– Les prélèvements obligatoires les plus élevés (en pour cent du PIB) de tous les pays de l’OCDE ;

– Un endettement extérieur extrêmement élevé, dépassant de très loin la barre fixée par le traité de Maastricht ;

-Le ratio le plus faible d’industrialisation de tous ces pays.

Le mal dont souffre notre économie provient, manifestement, de la régression constante de notre secteur industriel dans la formation du PIB, et ce depuis la fin des Trente glorieuses. La liaison très forte existant entre la production industrielle, dans un pays, et le niveau du PIB/ tête des habitants  n’a pas été vue par nos différents gouvernants. Ils avaient  tous été formés, en effet, à Sciences-Po comme à l’ENA, par Jean Fourastié avec sa thèse des trois secteurs de l’économie qu’il avait développée dans son fameux ouvrage « Le grand espoir du XXe siècle », paru en 1952 ; en sorte que le déclin de l’industrie dans notre pays leur parut tout à fait naturel. Il était normal que l’on s’achemine vers une société « post-industrielle » constituée uniquement d’activités de services. Et ce n’est donc qu’avec la crise de la Covid-19 que nos gouvernants ont pris conscience du problème. Notre secteur industriel ne contribue plus aujourd’hui que pour 10 % seulement à la formation du PIB, et notre pays est devenu le plus désindustrialisé de tous les pays européens, la  Grèce mise à part. A la fin des Trente glorieuses il s’agissait de 26 % du PIB, et des pays comme l’Allemagne en sont à 24 %.

Il faut comprendre le cercle vicieux dans lequel se sont trouvés enfermés nos gouvernants.

Pour compenser la perte de richesse résultant du déclin de notre industrie, les Pouvoirs publics se sont trouvés contraints d’augmenter constamment leurs dépenses sociales, et elles ont pris ainsi une part croissante dans les dépenses publiques. Pour financer des dépenses publiques allant constamment  en augmentant, l’Etat a dû régulièrement accroître ses prélèvements obligatoires, c’est-à-dire la fiscalité, et les rentrées fiscales se révélant chaque année insuffisantes, il a fallu qu’il recoure sans cesse à de l’endettement. On se trouve donc face à un mécanisme qui conduit à un accroissement régulier de la dette du pays. Il s’agit d’un enchaînement fatal dans lequel se trouvent piégés les pouvoirs publics, l’accroissement régulier des prélèvements obligatoires ne faisant que diminuer la  compétitivité des entreprises, notamment des entreprises industrielles.

La priorité, pour notre prochain Président, va donc être d’extraire le pays de ce cercle vicieux, et pour cela il n’y a d’autre solution que de reconstituer urgemment notre secteur industriel. C’est en effet l’industrie, comme le montrent les graphiques ci-dessous, qui est le moteur de la croissance dans un pays :

Corrélation Prod. Indus/Tête - PIB/Tête (US$)

(Source : BIRD)

La France, avec une production industrielle de  6.432 US$ par habitant en est à un PIB de 39.030 US$/tête, l’Allemagne avec un ratio de 12.279 obtient un PIB/tête de 46.208 US$, et la Suisse, qui a une production industrielle record de 22.209 US/habitant, se situe a un PIB/tête de 87.097 US$.  

 

Sur ce graphique, la France se trouve sensiblement au-dessus de la droite de régression du fait qu’elle a un secteur tertiaire très fort, marqué notamment par des activités touristiques  particulièrement importantes (140 milliards d’euros en 2019).

L‘Institut des Libertés, dans une étude récente sur le cas de la Suisse, a insisté  sur le rôle moteur que joue l’industrie dans l’économie de ce pays, et nous reproduisons ci-dessous le graphique que cet institut a publié :

 

Suisse : Production Industrielle et PIB Base 100 en 1980

 

Il est donc incontestable que le secteur industriel  constitue l’élément clé  pour générer de la richesse dans un pays, et cela n’a pas été vu par nos dirigeants. Il a fallu la crise de la Covid -19 pour les éclairer. Il y avait eu précédemment la crise des gilets jaunes, mais cela ne leur avait pas ouvert les yeux : elle était pourtant l’illustration des dégâts causés au pays par le phénomène de désindustrialisation qu’il a connu.

Le rôle de l’industrie dans l’économie

L’industrie joue un rôle clé dans l’économie d’un pays, intervenant de manières très diverses.

Tout d’abord, c’est le secteur d’activité où la productivité augmente le plus rapidement, et Jean Fourastié avait précisément pris ce critère pour établir son classement des activités en trois secteurs :

            Secteur primaire ; l’Agriculture, où le progrès technique est moyen (PTM) ;

            Secteur secondaire ; l’Industrie, où le progrès technique est élevé (HPT) ;

            Secteur tertiaire ; les Services, où le progrès technique est faible (PTF).

Second intérêt : les économistes considèrent qu’un emploi créé dans l’industrie induit la création de 3 emplois dans le secteur des services : transports, bureaux d’études, maintenance, gardiennage, commerces, etc…

Troisième intérêt : la génération de devises par les exportations. Elle est indispensable à tout pays pour parvenir à payer ses importations. Et l’on constate que les exportations des pays développés sont constituées à 70 % ou 75 % par des biens manufacturés.

C’est, précisément, parce que son secteur industriel a failli que la France a une balance commerciale chaque année déficitaire, et ce depuis maintenant une vingtaine d’années.

Une société constituée uniquement d’activités tertiaires -et cela a échappé  semble-t-il à  Jean Fourastié-  exporte très peu, et cela conduit à des balances commerciales déséquilibrées. En effet lorsqu’une entreprise du secteur tertiaire s’internationalise, elle le fait d’une manière « multi-locale », c’est-à-dire en créant des activités, chaque fois, sur place dans les pays où elle opère. C’est le cas des firmes œuvrant dans la restauration collective, par exemple, ou dans la location de voitures, dans la maintenance industrielle, etc…

Quatrième raison : les entreprises ont besoin de faire de la R&D pour se doter d’avantages compétitifs. La Recherche publique, dans les pays, est en charge de la recherche fondamentale, et ce sont les entreprises qui font de la recherche appliquée.

La reconstruction de notre tissu industriel

Il va donc falloir reconstituer d’une manière urgente notre tissu industriel, avec pour objectif de le remonter à 18 % du PIB. La France a perdu énormément d’emplois dans ce secteur : on en est actuellement à 2,7 millions d’emplois seulement : il faudrait  que les effectifs du secteur industriel soient portés à  4,5 millions de personnes, soit 1,8 million de plus qu’actuellement. L’ Allemagne en est actuellement à 6,7 millions pour les entreprises de plus de 50 personnes.

Première considération : la réindustrialisation du pays devra se faire essentiellement à partir de technologies nouvelles, et non pas en rapatriant des fabrications relevant de technologies anciennes ;

Deuxième considération : rien, vu l’urgence qu’il y a à reconstituer notre tissu industriel, ne pourra se faire sans une intervention de l’Etat, et il va falloir des aides financières importantes ;

Troisième  considération : on va devoir s’affranchir des contraintes de Bruxelles et pour cela il va falloir faire admettre à nos partenaires de l’UE que nous sommes dans une situation d’urgence, notre pays étant sinistré.

Une nécessaire aide financière de l’Etat

Au vu de l’urgence qu’il y a à permettre à l’économie française de retrouver ses grands équilibres, il va falloir que l’Etat accompagne les entreprises dans cette aventure par des aides à l’investissement importantes. Vis-à-vis de Bruxelles on pourra justifier ces subventions par le fait qu’il faut compenser les écarts de salaire considérables existant aujourd’hui entre la France et les pays de l’Europe  orientale, sans quoi les entrepreneurs seraient par trop tentés d’aller y localiser leurs nouvelles usines. Le tableau ci-après montre les écarts existant en Europe, entre les pays de l’UE :

Coût du travail (en 2018)
(en euros, par heure)

France 36,5
Allemagne 35,0
Hongrie 9,90
Pologne 9,90
Roumanie 6,50
Bulgarie 5,30

 

(Source : Statista)

La compensation pleine pour palier les écarts existant entre notre pays et les pays de l’est de l’Europe est de l’ordre d’une vingtaine d’euros de l’heure, soit pour une année pleine la somme d’un peu plus de 36.000 euros.

Nous suggérons donc d’envisager comme mesure d’accompagnement des entreprises une subvention de 20.000 euros pendant les cinq premières années, par emploi créé, puis de 10.000 euros ensuite pendant à nouveau 5 ans, soit 150.000 euros par emploi créé, ce qui est un montant extrêmement significatif par rapport au coût moyen d’investissement par emploi, aujourd’hui, dans l’industrie. Les firmes étrangères seront tout particulièrement sensibles à cette incitation à investir dans notre pays et l’on va avoir le plus grand besoin des investissements étrangers : il faut être conscient que la reconstitution de notre secteur industriel ne pourra pas se faire sans un apport massif d’investissements étrangers, et nulle part ailleurs existe-t-il une telle aide à l’investissement. Et un tel montant d’aide, par ailleurs, se justifie par le fait qu’il s’agira bien souvent de technologies nouvelles et donc d’entreprises toutes jeunes encore, ayant du mal à croître rapidement sans un soutien significatif de la puissance publique…

Le coût de ce programme

L’objectif visé serait de 180.000 emplois par an pour un plan se déroulant sur 10 ans. C’est un  objectif probablement trop ambitieux, mais pourtant souhaitable.

Le coût de ce plan s’élèverait ainsi à 270 milliards d’euros, étalés sur 20 ans pour ce qui est des  débours de la puissance publique, soit un rythme de dépenses d’une quinzaine de milliards d’euros par an, ce qui serait tout à fait supportable. Il faut rappeler qu’il ne s‘agirait pas moins que de remettre la France sur pied, en dix ans, ce qui est une période extraordinairement courte, et cela nécessite bien un effort financier de cette importance pour la collectivité.

Ce n’est, là, qu’une première esquisse des mesures à prendre pour redresser la situation de la France. Bien d’autres mesures, certes de moindre importance, seraient nécessaires pour compléter ce plan, notamment pour alléger bon nombre de règlementations qui paralysent les industriels dans leur action, et on sait qu’elles sont nombreuses. 

Claude Sicard
Economiste, Consultant international

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