• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

Terra incognita – Journal éphémère, libre et prospectif

Pierre LarrouyParPierre Larrouy
9 mai 2020
Terra incognita – Journal éphémère, libre et prospectif

Depuis le 17 mars, la France est confinée en raison de l’épidémie de coronavirus. Pierre Larrouy, économiste et essayiste, tient pour la Revue Politique et Parlementaire, un journal prospectif.

Une société de créativité pour une rupture de gauche, samedi 9 mai

La gauche social-démocrate doit, quel qu’en soit le risque de n’être pas sûre de répondre aux urgences de calendrier, et, pour commencer, son existence dans la présidentielle de 2022, écrire une rupture idéologique.

Dans mon article précédent (8 mai, Synchronicité, autorité et identité), j’ai insisté sur la nécessité d’apporter des réponses, à cette société fragile, sur l’autorité et l’identité. Une réponse sur l’identité qui fasse que les mots de tous les jours soient en harmonie avec les mots de toujours. La gauche a besoin de nourrir le désir d’humanisme, réel dans la société et même quand il est proche d’une facilité régressive militante. On ne souligne pas assez combien la résistance des Français à la dérive populiste est admirable. Pour autant la gauche ne doit pas s’illusionner. Si elle se contente d’épouser une forme de réalisme de l’opinion, elle décevra ses “gardiens du temple” et n’obtiendra aucun crédit réel chez les libéraux. Il lui faut, donc, trouver son terrain en adéquation avec les attentes masquées.

L’identité ne peut pas se constituer, seulement, par référence au passé (même si, à cet endroit, la gauche peut revendiquer des sources puissantes). Elle doit être l’actualisation de cette fierté, dans une espérance face au futur. C’est historiquement sa mission pour que la fierté identitaire ne soit ni “ressentimentale” (l’ancêtre repère) ni, a fortiori fondée sur le renfermement et l’exclusion (bouc émissaire).

C’est la seule vision pertinente du progressisme, pour la période contemporaine. “Du possible, sinon j’étouffe” écrivait Gilles Deleuze en faisant référence au mouvement de Mai 68 que Pierre Vianson-Ponté, dans Le Monde, avait pressenti dans sa formule “la France s’ennuie”.

Ce combat pour le futur est le plus efficace pour contrer le repli des populismes.

L’escamotage du rêve, du futur, sape les fondations du lien social dans une société.

Nous sommes au cœur des questions d’identification, d’individuation et donc de représentation. Le sujet central de la transmission est celui de la place du curseur entre un passé pacifié et un avenir mobilisateur. Les bornes, à ne pas atteindre, sont le repli identitaire tout autant qu’un “no future” anxiogène.

On le sait, la culture est le meilleur rempart.

Aujourd’hui cette protection, pour faire cohésion, prend une forme : la créativité. Elle est partout, un joker individuel comme une réponse locale au mal-être et à la crise de confiance dans les représentations traditionnelles, en particulier politiques.

On la voit à l’œuvre, au quotidien, face à la pandémie.

La créativité est le bon outil pour recoudre notre société. La créativité est, d’emblée, universelle, elle touche : toutes les générations (des seniors (silver économie) aux jeunes (applications numériques), l’industrie (innovation) comme l’art par définition, la recherche, toutes les formes de territoires (énergies locales, inventivité de solutions), les nouvelles formes de management ou de formation.

La créativité est déterminante pour la révolution écologique.

Elle suggère : fierté personnelle et collective, Nouveaux possibles et donc espérance, confiance, en soi et en la société, dépassement des clivages sociaux, appropriation des technologies, pacification de la question de l’identité.

L’exception culturelle avait protégé l’accès à la culture, l’exception créative replace le désir et le talent de chacun au cœur d’une société cohésive.

Mais il faut aussi pointer les risques d’une créativité portée au pinacle sans précaution. Elle peut être le compagnon de route d’un imaginaire individualiste de fuite en avant ou d’un projet collectif de repli comme tente de le mettre en exergue, sous le vocable de localisme, le Rassemblement national. Cette forme de créativité s’autorise d’elle-même et se soustrait à toute autorité ou référence.
La créativité ne doit pas être une opportunité de “fuite imaginaire” mais au contraire, la réinscription dans une relation de repères acceptés, une autorité bienveillante. Les compagnons, les sportifs, les artistes… les exemples sont nombreux et démonstratifs d’un lien naturel entre la créativité individuelle et l’acceptation d’une autorité qui correspond à la thématique qu’elle s’est donnée et à ses exigences légitimes.

Il faut rechercher, plutôt que des réflexes de replis communautaires qui imposent le conformisme, le choix de la création et d’une recherche réciproque susceptibles de fonder un imaginaire collectif et la réaffirmation d’une confiance individuelle.

“L’essentiel de la création n’est pas découverte mais constitution du nouveau : l’art ne découvre pas, il constitue ; et le rapport de ce qu’il constitue avec le réel… n’est en tout cas pas un rapport de vérification” (Castoriadis “L’Institution imaginaire de la société”).

C’est donc un projet politique, pour la social-démocratie moderne, qu’il faut envisager.  Elle doit permettre de nouer la reconquête de confiance individuelle et un rôle fédérateur d’un Etat bienveillant, la décentralisation et un pacte social des proximités, avec une espérance universaliste.

Responsabilité et créativité peuvent, ensemble, constituer le socle de la réparation idéologique à laquelle la gauche doit s’attacher si elle veut redevenir un projet politique consistant.
 
Pierre Larrouy
Economiste et essayiste
 

Les derniers articles

Denis Kessler : un grand s’en est allé

Denis Kessler : un grand s’en est allé

ParJean-Yves Archer

La France libérale est veuve. Denis Kessler, un authentique penseur et homme d'action, s'en est allé au terme d'un combat...

Etes-vous tombé dans le piège rhétorique du Président des Riches ?

Etes-vous tombé dans le piège rhétorique du Président des Riches ?

ParJacky Isabello

Dans un sketch devenu culte, l'humoriste français Coluche formule une question rhétorique pertinente, drôle et affligeante aux caractères idéalistes, en...

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

ParArnaud Benedetti

L'innommable agression d'Annecy a frappé de stupeur un pays qui n'en finit pas de se confronter à une lente imprégnation...

Guerre Russie-Ukraine : le règlement des comptes

Guerre Russie-Ukraine : le règlement des comptes

ParArnaud De Raulin

Quelle est la contribution de l’ONU dans ce conflit qui dure depuis près de 500 jours et qui a commencé...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
66
Next
»
loading
play
Interview de M. Loiseleur des Longchamps, Président de l'Académie des sciences d'Outre-mer en 2022
play
Interview de Mme Françoise Gaill
play
Interview de S.E. M. Jorge Luis Jure, Ambassadeur d'Uruguay en France
«
Prev
1
/
66
Next
»
loading

Suivez-nous sur twitter

Tweets de @RevuePol

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Etes-vous tombé dans le piège rhétorique du Président des Riches ?
Politique

Etes-vous tombé dans le piège rhétorique du Président des Riches ?

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient
Politique

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

Les amours du monarque républicain
N° 1106

Les amours du monarque républicain

Élisabeth II, souveraine et femme – Les deux corps de la reine
N° 1106

Élisabeth II, souveraine et femme – Les deux corps de la reine

Comment la séparation public/privé s’est évanouie
N° 1106

Comment la séparation public/privé s’est évanouie

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient
Politique

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

La crise politique ne fait que commencer
Politique

La crise politique ne fait que commencer

La question ne sera pas posée
Politique

La question ne sera pas posée

Article suivant
“Taiwan s’était préparé, au cours de ces dernières années, à faire face à toute future pandémie”

"Taiwan s’était préparé, au cours de ces dernières années, à faire face à toute future pandémie"

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?

Revue Politique et Parlementaire

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist