• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

État de droit : résistons aux tentations du court terme

Bernard Cohen-HadadParBernard Cohen-Hadad
20 août 2025
État de droit : résistons aux tentations du court terme
Tribune

Pour Bernard COHEN-HADAD, Président du cercle de réflexion Etienne Marcel, une approche plus pragmatique de nos institutions, du principe de précaution et de la transposition des normes européennes est nécessaire pour résister aux tentations du court terme contre l’État de droit.

Plusieurs débats enflammés de l’été – loi DUPLOMB, rétention des étrangers dangereux… – nous invitent à nous interroger sur l’importance de nos institutions et des principes qui fondent notre République. Alors que les algorithmes des « ingénieurs du chaos » font monter la température de nos débats politiques, pour cliver, engager et mobiliser un maximum des « fâchés » de toutes sensibilités, à un moment où le sentiment de frustration et la recherche de solutions immédiates sont omniprésents, il est plus que jamais crucial de ne pas céder aux sirènes de la démagogie et du court terme. Attaquer nos institutions, comme le Conseil constitutionnel, ou mal interpréter les principes qui nous guident, comme le principe de précaution, sont des jeux dangereux qui, à terme, pourraient affaiblir notre démocratie et, partant, notre prospérité. Il est donc temps de défendre avec force nos institutions, à condition bien sûr que leurs pratiques soient défendables et donc pragmatiques, c’est-à-dire strictement nécessaires, adaptées et proportionnées aux besoins des Français.

Un rempart démocratique vis-à-vis de nous-mêmes

Le Conseil constitutionnel est souvent perçu comme un frein à l’action politique, gouvernementale et parlementaire. Mais il est une garantie essentielle de l’État de droit. Sa mission n’est pas de bloquer les réformes, mais de s’assurer qu’elles respectent la Constitution et les droits fondamentaux de chaque citoyen. Sans son contrôle, un Gouvernement pourrait être tenté de contourner les règles, d’imposer des lois contraires aux principes de la République ou de bafouer les libertés individuelles. N’oublions pas qu’un tel Gouvernement est possible, pour ne pas dire probable, dans les prochaines années.

Ce gardien de la Constitution nous protège des dérives potentielles et des excès de pouvoir. Il est le socle sur lequel repose notre démocratie. Attaquer le juge constitutionnel, c’est mettre en péril la stabilité de nos institutions et le respect des droits de tous. C’est sûrement une tentation du moment, dictée par la difficulté de faire passer certaines réformes. Mais c’est un affaiblissement de notre État de droit que nous pourrions regretter amèrement dès demain. La sécurité juridique et la protection des citoyens ne sont pas des obstacles, mais des piliers de notre société.

Du bon usage équilibré du principe de précaution

La Charte de l’environnement, avec son principe de précaution, est une avancée majeure qui traduit l’engagement de la France à protéger son patrimoine naturel et la santé de ses citoyens. Cependant, l’application de ce principe doit rester équilibrée et ne pas se transformer en un obstacle systématique à l’action et à l’innovation.

Un excès de précaution engendre en effet une forme de paralysie. Des projets nécessaires et innovants, qu’il s’agisse d’infrastructures, de technologies ou d’avancées scientifiques, peuvent être bloqués par une interprétation trop extensive de ce principe. Il est alors essentiel de s’assurer que son application est strictement nécessaire, adaptée et proportionnée aux risques réels. Il ne s’agit pas de nier les enjeux environnementaux, mais de faire la part des choses : protéger l’environnement d’un côté, et de l’autre, encourager l’innovation et le progrès qui sont deux moteurs de notre société. Un équilibre subtil est à trouver pour ne pas sacrifier notre avenir au nom d’un excès de prudence qui n’aurait pour seul effet que de nous immobiliser.

Transposition et compétitivité

Si l’application des normes est un sujet central, leur transposition l’est tout autant. La surtransposition des directives européennes est un fléau pour notre économie et nos entreprises. Le problème n’est pas Bruxelles, mais la manière dont la France met en œuvre ses obligations. En ajoutant des couches de contraintes supplémentaires qui ne sont pas exigées par les textes européens, nous ne cessons d’empiler les désavantages concurrentiels.

Ces charges administratives et réglementaires, qui s’ajoutent inutilement, pèsent sur la compétitivité de nos entreprises, les étouffent et les empêchent de se développer pleinement. Il est grand temps d’adopter une approche plus pragmatique. Transposons toutes les normes européennes, bien sûr, mais rien que celles-ci ! Faisons le strict nécessaire. Cette discipline ne relève pas d’une logique de repli, mais d’une saine gestion de nos intérêts nationaux et d’une volonté de redonner de l’air à notre économie. Il s’agit de redonner de la confiance à ceux qui entreprennent et innovent, en leur évitant un surcroît de bureaucratie qui n’a pas lieu d’être.

Bernard COHEN-HADAD
Président fondateur du think tank Étienne Marcel
Président de la CPME Paris Île-de-France
Auteur de « L’avenir appartient aux PME » (Dunod, 2024)

Bernard Cohen-Hadad

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Macron : La soumission plutôt que la démission

ParCarole Barjon

En annonçant qu’il renoncerait à utiliser l’article 49-3, Sébastien Lecornu n’a pas seulement fait une concession au Parti socialiste, il...

L’éléphant dans la pièce

L’éléphant dans la pièce

ParMarie-Eve Malouines

Du renoncement au 49.3 à la recherche d’une promesse de non-censure, les discussion pour aboutir au vote du Budget finissent...

Netflix au cœur des batailles culturelles : quand une série pour enfants devient affaire d’État

Netflix au cœur des batailles culturelles : quand une série pour enfants devient affaire d’État

ParVirginie Martin

La controverse déclenchée autour de la série animée Transformers Earthspark, diffusée sur Netflix, illustre la puissance des guerres culturelles dans...

L’ultimatum : impasse syndicale ?

L’ultimatum : impasse syndicale ?

ParMichel Monier

Les syndicats de salariés n’y échappent pas. Ils sont, eux aussi, à un moment de transition auquel ils semblent ne...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
88
Next
»
loading
play
La cité des débats - Conférence – Huntington avait-il raison ?
play
La cité des débats - La désoccidentalisation : mythe ou réalité ?
play
La cité des débats - Quelle Europe vers le monde ?
«
Prev
1
/
88
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Netflix au cœur des batailles culturelles : quand une série pour enfants devient affaire d’État
Politique

Netflix au cœur des batailles culturelles : quand une série pour enfants devient affaire d’État

L’ultimatum : impasse syndicale ?
Politique

L’ultimatum : impasse syndicale ?

Questions sur un jugement questionnable
Politique

Questions sur un jugement questionnable

Proche-Orient, avec des idées simples …
Politique

Proche-Orient, avec des idées simples …

Entretien avec Matthieu Aron
Politique

Entretien avec Matthieu Aron

Vers la crise de régime ?
Politique

Vers la crise de régime ?

Y a-t-il vraiment deux fronts républicains ?
Politique

Y a-t-il vraiment deux fronts républicains ?

L’avertissement du 11 septembre
Politique

L’avertissement du 11 septembre

Article suivant

Interview de Frédéric Masquelier

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire