Du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023, se tiendra la COP 28, à Dubaï, évènement majeur réunissant 199 représentants par pays (198 pays plus l’UE) avec pour objectif partagé l’accélération de la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique par le rehaussement ambitieux des objectifs fixés par l’Accord de Paris en 2015.
Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022.
La problématique environnementale devient une préoccupation mondiale et surtout anxiogène car il en va de la survie de l’humanité.
La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars américains.
En mars 2023, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a diffusé un rapport alarmant car très détaillé : une catastrophe d’origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée en moyenne par jour au cours des 50 dernières années, entraînant quotidiennement le décès de 115 personnes et des dégâts se chiffrant à 202 millions de dollars américains[1].
Selon l’Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes (1970-2019)[2] qu’a publié l’OMM, plus de 11 000 catastrophes attribuées à ces phénomènes ont été signalées au cours de ces cinq décennies dans le monde, qui ont causé un peu plus de 2 millions de morts et des dégâts matériels s’élevant à 3,64 billions de dollars américains.
En 2017, les Etats-Unis d’Amérique ont connu 3 catastrophes naturelles qui à elles seules représentent 35% de l’ensemble des pertes économiques imputables aux 10 pires catastrophes du monde entre 1970 et 2019[3].
On ne peut aborder la question de la survie de l’humanité sans aborder la question de l’Eau
La consommation d’eau devrait encore augmenter et la moitié de la planète manque déjà d’eau potable.
Aujourd’hui, pas moins de 900 millions d’individus n’ont pas d’accès à l’eau potable, 2,5 milliards ont peu d’accès à l’assainissement et 1,2 milliard n’ont aucun accès à l’assainissement.
Malheureusement, la problématique de la pénurie d’eau n’est pas liée au seul réchauffement climatique. Parmi les autres facteurs contribuant à la pénurie d’eau figurent les conflits, notamment en Syrie, au Yémen et au Soudan. Récemment la catastrophe humanitaire et environnementale engendrée par la destruction, dans la nuit du 5 au 6 juin, du barrage Kakhovka dans la région de Kherson en est une triste illustration.
Parmi les autres facteurs, on peut citer : la migration des populations des zones rurales vers les zones urbaines, la croissance démographique, la mauvaise gestion de l’eau, la détérioration des infrastructures hydrauliques et une agriculture très gourmande.
Ce cycle de l’eau dysfonctionnel fait déjà des ravages. Sur chaque continent, des familles, des fermes, des usines et des entreprises sont touchées. Chaque année, des millions de personnes sont déplacées[4].
La pénurie d’eau a aussi une cause de l’augmentation de délinquance
Effectivement, sa rareté qui lui vaut le nom « d’or bleu » commence à générer les premiers délits de soustraction frauduleuse de la chose d’autrui en Europe.
Le 8 mai, en Andalousie, 26 personnes arrêtées pour vol d’eau afin d’irriguer avocatiers et manguiers. Plus précisément, près de 26 millions de mètres cubes d’eau auraient été volés dans quelques 250 puits illégaux dans l’Axarquia, région agricole du sud de l’Espagne où le niveau des réserves est déjà préoccupant à la veille de l’été.
Enfin, quand l’eau n’est pas rare .. elle est polluée !
La pollution de la ressource en eau se caractérise par la présence de micro-organismes, de substances chimiques ou encore de déchets industriels.
Elle peut concerner les cours d’eau, les nappes d’eau, les eaux saumâtres mais également l’eau de pluie, la rosée, la neige et la glace polaire.
C’est dans ce contexte, de tension climatique et d’urgence environnementale que se déroule la 28ème Conférence mondiale des Nations Unies sur le climat et de son succès dépend l’avenir de notre planète.
Nous avons tous en tête le souvenir douloureux d’Alok SHARMA, président de la COP 26 à Glasgow, en larmes à la suite de deux semaines de négociations n’ayant abouti qu’à un constat de débâcles, faisant de ce rendez-vous si crucial un échec retentissant.
La préparation de cette Cop est le moment d’orienter une réflexion sur les objectifs ambitieux de l’Accord de Paris et de faire un bilan du soutien apporté par les pays riches aux pays en voie de développement.
En effet, après 7 COPs depuis l’Accord de Paris (COP 21) et avant 7 années restantes jusqu’en 2030, le temps du Bilan Mondial (Global Stoketake) est venu.
En d’autres termes, il convient de répondre aux 3 questions suivantes :
- Où en sommes-nous ?
- Où voulons-nous aller ?
- Comment y arriver ?
La COP 28, à Dubaï entend établir le Premier Global Stoketake (Bilan Mondial des engagements contraignants de l’Accord de Paris – 2015).
Tour d’horizon historique et institutionnel
Il faut garder à l’esprit que la première conférence mondiale sur le climat remonte à 1979 à Genève (Suisse).
C’est 9 ans plus tard que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé par l’OMM[5] et le PNUE[6] pour procéder, à intervalles réguliers, à une évaluation de l’état des connaissances sur les changements climatiques.
Son premier rapport en 1990 reconnaît la responsabilité humaine dans le dérèglement climatique et c’est dans ce contexte que le rapport servira de support à l’élaboration de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Cette dernière est adoptée par 198 signataires parties (197 États et l’Union européenne).
C’est en 2015, à l’occasion de la COP 21 à Paris qu’est consacré un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques : le fameux Accord de Paris.
En son préambule, les Parties sont :
« Conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité ́tout entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’Homme »
Et reconnait qu’en :
« Contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques… »[7]
Enfin l’Accord de Paris met en exergue un principe :
« Le présent Accord sera appliqué conformément à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, eu égard aux différentes situations nationales. »[8]
Une Conférence sur le Climat clivante et une Présidence Émirati contestée !
Quelles sont les priorités de la présidence émirati pour la COP 28 ?
- Rendre la conférence plus inclusive et accessible,
- Appuyer les solutions d’atténuation pour augmenter les ambitions,
- Se concentrer sur les conditions du Global Goal on Adaptation et améliorer le financement de l’adaptation,
- Progresser sur l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages créé à la COP 27,
- Assurer un accès plus équitable aux financements climat.
Le 23 mai dernier, dans une lettre adressée au Président des Etats-Unis d’Amérique – Joe Biden, à la Présidente de la Commission européenne – Ursula Von der Leyen ainsi qu’au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, 130 élus du Congrès étasunien et élus du Parlement européen ont exigé le retrait de la nomination de Son Excellence Dr. Sultan Ahmed Al Jaber patron de l’industrie pétrolière pour présider la prochaine COP 28.
La cible de ces élus européens et américains qui interpellent les grands décideurs, mais aussi le monde des défenseurs de l’environnement, c’est Sultan al-Jaber, ministre de l’Industrie émirati mais surtout PDG de la compagnie nationale de pétrole d’Abu Dhabi, l’ADNOC.
Les détracteurs de ce choix de lieu d’organisation de la COP 28 et de la nomination de Son Excellence Dr. Sultan Ahmed Al Jaber y voient une provocation dans la mesure où confier la présidence d’un tel événement à un représentant du lobby pétrolier, l’un des secteurs responsables de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère serait un non-sens.
Ne doit-on pas, au contraire, y voir une évolution positive de taille ?
Les pays du Moyen-Orient : les plus impactés par le réchauffement climatique
Sur les 17 pays les plus touchés par le stress hydrique dans le monde, 11 se trouvent dans la région MENA. Ces onze États sont Bahreïn, l’Iran, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, Oman, Israël/État de Palestine, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
Il faut laisser à ce pays la chance de montrer sa détermination au changement
Les Émirats arabes unis ne sont pas, d’ailleurs le premier État du Moyen-Orient à recevoir la Conférence des Parties. En effet, la COP 18 a été organisée à Doha (QATAR) et la COP 27 à Charm el-Cheikh (EGYPTE).
C’est d’ailleurs à Charm el-Cheikh, qu’une une étude[9] alarmante a pointé du doigt le fait que le Moyen-Orient subissait le réchauffement climatique deux fois plus que la moyenne mondiale, ainsi l’étude a établi une augmentation moyenne de 0,45 degré Celsius par décennie au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale, sur la base des données recueillies de 1981 à 2019, période pendant laquelle l’augmentation moyenne mondiale était, elle, de 0,27 degré par décennie.
Ce constat est effroyable et alarmant !
Le Moyen-Orient subit le réchauffement climatique de plein fouet, à un rythme quasiment deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale avec des effets potentiellement dévastateurs pour ses habitants et ses économies.
400 millions d’habitants de la région risquent d’être confrontés à des vagues de chaleur extrêmes, à des sécheresses prolongées et à une élévation du niveau de la mer.
Selon l’étude pre-citée , ce sont « pratiquement tous » les domaines de la vie qui seront « gravement affectés » par des climats plus chauds et plus secs. Cela contribuera potentiellement à une augmentation du taux de mortalité et exacerbera les « inégalités entre les populations aisées et les plus pauvres » de la région.
Le Moyen-Orient risque non seulement de souffrir gravement du changement climatique, mais aussi d’y contribuer largement, poursuit l’étude. Elle montre que cette région riche en pétrole pourrait bientôt devenir une des sources majeures d’émission de gaz à effet de serre et dépasser ainsi l’Union européenne d’ici quelques années.
Le choix de Dubaï aux E.A.U. pour aberrant qu’il puisse apparaître au premier abord n’est pas dénué de sens. Bien au contraire, l’organisation de la Conférence intègre au premier plan un État du Moyen-Orient au cœur de la problématique mondiale du réchauffement climatique.
L’État Émirati est victime de sa propre croissance économique exponentielle depuis les années 1980. Dubaï a été et est toujours la ville de la démesure.
Une immense piste de ski indoor, le plus gros Hummer du monde, des jet-skis prenant la forme de luxueuses voitures pour rouler sur l’eau… Dubaï n’en est pas à sa première aberration écologique.
Depuis quelques années, les Emirats arabes unis emboitent le pas et veulent se racheter une image précurseur de l’écotourisme. A 20 kilomètres du centre-ville, une étendue sableuse et un chantier de « Masdar City » (« Masdar » signifiant « source » en arabe) devait s’achever en 2016. Il ne prendra fin qu’en 2030… dans le meilleur des cas.
16 ans après son lancement, l’« écocité » guidée par les énergies renouvelables, un réseau de transport bas carbone et une stratégie zéro déchet, reste un mirage. La crise financière de 2008 ayant freiné les ambitions émiraties.
Les détracteurs du choix du lieu d’organisation de la COP 28 ont sans doute oublié qu’à l’image d’un virus pandémique, le réchauffement climatique n’avait pas de frontière.
Son Excellence Dr. Sultan Ahmed Al Jaber : un acteur de premier plan dans la lutte contre le réchauffement climatique
Son Excellence Dr. Sultan Ahmed Al Jaber a annoncé en 2022 que :
« Les enjeux fondamentaux de la transition énergétique sont les suivants :
Premièrement : comment faire en sorte que les économies progressent, tout en freinant les émissions.
Deux : comment maintenir la sécurité énergétique et le progrès climatique en même temps.
Trois : Comment s’assurer que personne ne soit laissé pour compte.
Je crois que nous pouvons, nous devons, et en fait nous n’avons pas d’autre choix que de résoudre ces défis ensemble[10]. »
On notera la détermination sans faille du Président, en charge de diriger les débats, de la COP 28.
En 2006, le Dr. Sultan Ahmed Al Jaber avait fondé la société d’énergie renouvelable Masdar, à seulement 33 ans. L’objectif de cette entreprise, qu’il préside depuis 2014, est d’étendre sa capacité d’énergie propre à 100 GW, ce qui en ferait le deuxième plus grand investisseur dans les renouvelables au monde, sachant que les Émirats arabes unis se sont fixé un objectif de neutralité carbone en 2050.
Auprès de l’ONU, il est de longue date le référent émirati. En 2009, Ban Ki Moon, alors secrétaire général, l’avait nommé à son groupe consultatif sur l’énergie et le changement climatique. Ils avaient publié un important rapport l’année suivante. Au même moment, Ahmed al-Jaber avait obtenu d’installer le siège de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) à Abou Dhabi, alors qu’il était PDG de Masdar.
Depuis 2010, le Dr Ahmed Al Jaber a rempli deux mandats distincts en tant qu’envoyé spécial pour le changement climatique (UN – Climate Change), se donnant pour mission de remplir l’engagement du pays d’atteindre des émissions nettes de zéro carbone d’ici 2050 à la suite de l’Accord de Paris de 2015 où les Émirats arabes unis sont devenus le premier pays du Moyen-Orient à faire un pas décisif vers l’action climatique.
Le Dr Ahmed Al Jaber a proposé une approche pragmatique de la transition énergétique, appelant à un plan réaliste, pratique et économiquement viable pour assurer à la fois le progrès climatique, la sécurité énergétique et la croissance économique.
« Une action climatique progressive n’est pas seulement nécessaire, elle peut également être un puissant moteur économique, et si nous le faisons correctement, elle peut en fait mettre le monde sur une nouvelle trajectoire de développement à faible émission de carbone et à forte croissance. Nous devons donc commencer à examiner le défi climatique comme une opportunité », a déclaré le Dr Ahmed Al Jaber en 2021, lors d’une conversation avec Fred KEMPE, président et chef de la direction du Conseil de l’Atlantique ».
Le Dr Ahmed Al Jaber ajoutait :
« Pour répondre aux besoins énergétiques actuels et futurs, le monde a besoin de toutes les solutions possibles. Ce n’est ni les hydrocarbures ni le solaire, ni l’éolien ni le nucléaire ni l’hydrogène. C’est tout ce qui précède, plus les énergies propres qui restent à découvrir, à commercialiser et à déployer. En bref, le monde a besoin d’un maximum d’énergie et d’un minimum d’émissions ».
Le Dr Ahmed Al Jaber affiche une cohérence pragmatique et réaliste en adéquation avec l’Accord de Paris : rehausser les ambitions climatiques.
L’approche qu’adopte les Émirats arabes unis témoigne de leurs positions en qualité de précurseur dans le domaine des énergies renouvelables et de leur place comme premier pays de la région à déployer l’énergie nucléaire.
Par ailleurs, en application de l’article 4 al. 4 de l’Accord de Paris, ces réalisations en faveur du progrès sont alimentées par le partenariat et l’implication d’autres nations pour rendre le système énergétique actuel plus propre tout en investissant dans les énergies propres de demain.
En effet, l’Accord de Paris stipule que :
« Les pays développés Parties devraient continuer de montrer la voie en assumant des objectifs de réduction des émissions en chiffres absolus à l’échelle de l’économie. Les pays en développement Parties devraient continuer d’accroitre leurs efforts d’atténuation, et sont encouragés à passer progressivement à des objectifs de réduction ou de limitation des émissions à l’échelle de l’économie eu égard aux différentes situations nationales. »
En outre, il a souvent été reproché à cette nomination que Dr Ahmed Al Jaber était un PDG et magnat du pétrole.
Il convient de souligner que les Conférences des Parties réunissent les représentants des Parties mais aussi des acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG et scientifiques. Ainsi, il est dans l’ADN de chaque COP d’inclure le spectre le plus large possible d’intervenants pour faire face à l’urgence climatique.
Cette richesse tend vers un seul et unique but : Accélérer et renforcer l’action climatique collective.
Il ne faut pas voir en la qualité professionnelle de PDG du Dr Ahmed Al Jaber un conflit d’intérêts mais bel et bien un spécialiste des énergies pouvant agir dans l’intérêt de la transition écologique.
Produire plus d’énergie et ne plus émettre de gaz à effet de serre.
Pour l’heure, il convient de se concentrer sur les priorités de fond sans s’égarer sur les questions de forme qui nuisent aux enjeux liés au réchauffement climatique.
Selon la doctrine chrétienne, les derniers seront les premiers et à tout péché miséricorde !
Selon les principes du droit international, il faut aussi garder une présomption de bonne foi.
Les Emirats Arabes Unis, membres du Conseil de sécurité des Nations Unies et membre important de la communauté internationale, acteur de la lutte contre l’Islam radical et les frères musulmans, victime annoncée du réchauffement climatique et jadis grand consommateur et gaspilleur d’énergie sont donc parfaitement fondés à accueillir et présider cette Cop 28.
Il faut cesser les polémiques stériles car le sort de notre planète en dépend.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »
21 ans plus tard, la phrase prononcée par Jacques Chirac, alors président de la République française, en ouverture de son discours devant l’Assemblée Plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud est toujours d’actualité.
Nathalie Goulet
Sénateur de l’Orne
Vice-présidente de la Commission des lois
[1] Le rapport annuel de l’OMM souligne la progression continue du changement climatique – mars 2023
[2] Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes (1970-2019) publié par l’OMM en 2021.
[3] Les ouragans Harvey (96,9 milliards de dollars), Maria (69,4 milliards de dollars) et Irma (58,2 milliards de dollars)
[4] Selon les derniers propos de Gilbert F. Houngbo est Président d’ONU-Eau en date du 20 mars 2023.
[5] Organisation météorologique mondiale
[6] Programme des Nations unies pour l’environnement
[7] Article 2 al. 1 a) de l’Accord de Paris
[8] Article 2 al.2 de l’Accord de Paris
[9] The Times of Israel, 9 septembre 2022 : https://fr.timesofisrael.com/le-moyen-orient-se-rechauffe-deux-fois-plus-vite-que-la-moyenne-etude/
[10] S.E. Dr. Sultan Ahmed Al Jaber à Bloomberg ‘Emerging + Frontier Forum’ en 2022, à l’Assemblée Générale des Nations Unis à New York.