Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne, Credespo, revient sur les treize épisodes de surmortalité qu’a connus la France depuis 1946.
Chaque jour, le ministère de la Santé publie le nombre des victimes du covid-19. Ces données, qui ont dépassé officiellement les 10 000 morts en un mois – et sans doute plus car le recensement n’est pas exhaustif –, ne peuvent qu’impressionner, voire affoler… certes moins le démographe que le simple citoyen. Mais c’est bien ce dernier, habituellement chercheur en science politique, qui prend ici la plume, sans doute par inquiétude mais aussi pour assouvir un besoin de compréhension d’une situation a priori catastrophique, et part explorer des territoires – ceux de la démographie en particulier – qui lui sont pour partie inconnus.
Malgré les chiffres qui s’accumulent, il est encore difficile de se faire une idée précise de la surmortalité que provoquera le covid-19. Ce sont en effet quelque 50 000 personnes qui décèdent chaque mois en moyenne en France (soit environ 1 600 par jour en temps normal)… et les mois d’hiver c’est souvent plus.
Pour autant, l’Insee observe bien, d’ores et déjà, une surmortalité importante dans plusieurs départements (par rapport à la même période de 2019), notamment dans le Haut-Rhin, les Vosges, l’Oise, la Corse-du-Sud, tous départements qui ont été touchés précocement par la pandémie1.
Cependant, comme d’autres institutions, faisant preuve de beaucoup de précaution méthodologique, l’organisme public de statistiques s’interdit d’établir encore une relation de cause à effets de ces évolutions avec la nouvelle pathologie, même si elle paraît plus que probable.
Il est donc encore difficile d’évaluer précisément la surmortalité qu’entraînera cette pandémie, mais différentes données et indices s’accumulent. On peut aussi tenter de se donner une échelle de mesure – ou un ordre de grandeur – en faisant rétrospectivement le point sur d’autres épisodes de surmortalité qui ont marqué la France contemporaine et que l’on a parfois oublié. Cela doit permettre de mieux évaluer l’ampleur de la catastrophe sanitaire que nous vivons en direct.
Treize épisodes de surmortalité en France depuis 1946
Si l’on reprend de façon exhaustive les données mensuelles sur la mortalité, publiées par l’Insee et par l’Ined, on peut repérer treize épisodes de surmortalité depuis 19462. Nous proposons de dénommer ainsi des séquences mensuelles lors desquelles la mortalité excède de 10 000 morts la donnée mensuelle comparable de l’année précédente. Ces épisodes traduisent donc des « pics » dans la courbe habituelle des statistiques relatives aux décès.
Dès la mi-mars 2020, en lien avec la progression du covid-19, la presse, les commentateurs et, implicitement, le président de la République puis le Premier ministre, ont fait aussi une comparaison avec la grippe dite « espagnole » de 1918-19 (mais probablement d’origine américaine). Elle aurait fait en France quelque 211 000 victimes3 : 145 000 en 1918, 66 000 en 1919. Cela entraina la plus forte surmortalité depuis 1900, hors les pertes dues aux guerres.
Depuis 1946, on recense treize autres moments – mois uniques ou suite de mois dans la recherche effectuée – qui ont vu la mortalité s’accroître soudainement. Par souci de comparaison avec la situation actuelle, quelques médias ont évoqué les grippes dites « asiatique » (1957) ou de « Hong Kong » (1968-1970). Mais la surmortalité de la première – certains ont avancé le nombre de 100 000 morts – ne se reflète pas nettement dans les séries statistiques de l’Ined et ce nombre de victimes est contesté4. Le dernier trimestre enregistre toutefois un surcroît de 19 000 décès comparé à la même période de 1956. Par contre, la grippe de « Hong Kong » est bien à l’origine d’un pic de surmortalité très important, en décembre 1969 et, dans une moindre mesure, en janvier 1970. Au total, elle entraîna un surcroît d’au moins 30 000 décès (dont 25 000 en décembre). Cela dernier mois reste en France le plus important épisode de surmortalité depuis les années 1950.
Au-delà de ces premiers éléments, on sait peu de choses sur les épisodes de surmortalité en France et jamais ils ne semblent avoir été mis en perspective. Ils sont toujours très circonstanciés, parfois passés sous silence et, le plus souvent, vite oubliés.
En fait, les treize séquences que l’on repère peuvent se classer en trois sous-ensembles très inégaux : d’abord un pic, sévère, en 1949, puis le retour régulier de grippes assez virulentes, tout au long des années 1950 et 1960, (avec huit épisodes de forte surmortalité) enfin quatre derniers épisodes, dans les années 2000, après une longue période quiétude probablement trompeuse.
Le « pic » oublié de 1949
L’année 1949 compte en effet 60 000 morts de plus par rapport à 1948 et ces décès interviennent surtout en janvier (42 000 de plus par rapport à janvier 1948, soit presqu’un doublement de leur nombre) et, secondairement, en février (+ 13 000). Cet épisode démarre en fait dès décembre 1948, avec déjà un surcroît de 6 000 décès par rapport à décembre 1947. Cet événement et ses causes semblent oubliés aujourd’hui. L’analyse qu’en fit la revue de l’Ined, Population, en 1950, n’est pourtant pas sans évoquer certains traits de la crise sanitaire actuelle : « A priori, un tel excédent d’hiver pourrait provenir de conditions climatiques plus mauvaises, mais comme 1948 et 1949 ont joui (…) d’hivers assez doux, il faut plutôt accuser l’épidémie de grippe de janvier. Cette observation ne veut évidemment pas dire que 56 000 personnes [le surcroît de mortalité pendant cet hiver selon l’Ined] sont mortes de la grippe ; 12 000 décès environ lui ont été imputés (…) par la statistique médicale. Mais l’augmentation du nombre de décès par maladies de l’appareil respiratoire d’origine non tuberculeuse, qui a accompagné ou suivi l’épidémie de grippe, doit être considérée en grande partie, comme une conséquence de celle-ci. On peut enfin penser que cette épidémie a hâté le décès de nombreux vieillards (…) »5. Cette « grippe », particulièrement tueuse, dérivant en pneumonie fatale et s’attaquant aux plus âgés, paraitrait presque prophétique lorsqu’on songe au covid-19 d’aujourd’hui, même si, bien sûr, le virus est différent et la prise en charge médicale et le contexte ont changé.
Les grippes tueuses des « Trente glorieuses »
Les années 1950 et 1960 ont été également marquées par toute une série de pics de mortalité pendant les mois d’hiver, liée à la grippe saisonnière. Celles de 1953 et 1963 ont causé le plus grand nombre de victimes avec, pour les mois concernés, 40 000 morts de plus que lors des mêmes périodes antérieures, et même 45 000 dans le cas de 1963.
En 1953, cette surmortalité n’a pas fait l’objet d’analyses particulières, à notre connaissance, sauf à évoquer rapidement, dans la revue de l’Ined, un phénomène épidémique récurrent6. Au passage, on remarque aussi que l’hiver 1954 – marqué par le célèbre appel de l’abbé Pierre –, ne se distingue pas particulièrement en termes de mortalité : « Un hiver rigoureux fait moins de victimes qu’une épidémie »7 lit-on simplement dans le bilan démographique établi par l’Ined pour 1954.
En 1963, l’épidémie semble être également passée au second plan. La grève des mineurs, première mise en cause sérieuse du gaullisme institutionnel dans les classes populaires, polarise l’actualité et c’est elle qui a retenu toute l’attention des historiens. La souche de l’épidémie semble la même que celle de la grippe de 1957 et revenir régulièrement en France (si l’on en croit Le Monde)8.
Un autre pic de mortalité, comme déjà indiqué, est lié à la grippe dite de « Hong Kong », en 1969, avec un surcroît d’au moins 30 000 décès (en fait, là aussi, son origine géographique n’est pas très claire). Et, dans une perspective plus longue, comme le souligne une étude de l’Ined, « jusqu’à la fin des années 1960 chaque épidémie de grippe faisait directement 10 000 à 20 000 victimes et probablement pas loin du double si l’on considère l’ensemble des complications »9. Tel est bien le cas en 1951, en 1953, en 1956, en 1960, en 1962, en 1963, en 1965, voire en 1969. Le développement de la prévention, fondée sur la vaccination, mais aussi « une meilleure prise en charge thérapeutique des complications », comme le souligne cette même étude, va permettre de réduire sensiblement et durablement le nombre des décès à compter des années 1970. Pendant plus de 40 ans, la surmortalité liée à la grippe recule nettement. Certes, les épidémies ne disparaissent pas et engendrent toujours des surmortalités – notamment en 1973, 1975, 1985, 1990, 1993, 1997, 2005, 2009, 2012, 2013 (généralement en janvier ou en décembre) – mais aucun mois ne connaît un excédent de mortalité supérieur à 10 000 décès par rapport au même mois de l’année précédente. Au regard de la situation actuelle, on parlera bientôt d’un véritable âge d’or… Mais par imprévisibilité et mesures d’économie, sinon bêtement comptables, cette situation va se retourner, engendrant un certain fatalisme dont les conséquences pourraient être dramatiques.
Regains de surmortalité dans les années 2000
Les années 2000 sont d’abord marquées par un premier – et inédit – épisode de surmortalité en août 2003. Celui-ci, d’abord silencieux, tandis que les pouvoirs publics restent aveugles puis sont dans le déni10, a rapidement défrayé la chronique – avec la mobilisation des urgentistes11 –, et engendré quelque 16 000 décès supplémentaires (par rapport à août 2002). C’est le seul mois estival depuis 1946 qui soit caractérisé par un tel excédent de mortalité qu’explique une forte canicule. Avec le dérèglement climatique, d’autres épisodes caniculaires ont suivi mais, à ce jour, ils n’ont pas dépassé 1 000 ou 2 000 morts selon les données de l’Insee. Les canicules sont donc toujours mortifères.
Plus récemment, les bilans démographiques de 2015 et 2017 traduisent à leur tour une importante surmortalité grippale : + 11 000 morts en février 2015 par rapport à février 2014 mais cette épidémie s’est développée sur neuf semaines, de janvier à mars 2015 et a engendré au total un surcroît de 24 000 décès. Il s’agit de l’épidémie de grippe la plus aiguë depuis celle de « Hong Kong » en 1969, avec « un impact relativement sévère chez les personnes de plus de 65 ans »12.
En 2017, le mois de janvier est de nouveau marqué par des morts plus nombreuses, du fait de la nouvelle grippe saisonnière : elle cause 14 000 décès supplémentaires en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. Mais cette épidémie commence dès décembre 2016 et se développe sur trois mois, causant à son tour quelque 24 000 décès (si l’on se fonde sur une comparaison avec l’année précédente).
En 2018, un nouveau pic de mortalité, lié à la « grippe hivernale », selon l’Insee, marque le début de l’année, avec un surcroît de plus de 20 000 décès de décembre 2017 à mars 2018. L’Insee indique encore que cette épidémie « exceptionnellement longue » a « contribué au niveau élevé des taux de mortalité des personnes âgées »13.
Trois épisodes sévères de grippe se sont donc suivis en moins de trois ans après une longue période de relative accalmie depuis le début des années 1970. La France s’était-elle installée dans la routine dans sa lutte contre ces épidémies régulières ? A-t-elle baissé la garde en termes de prévention et, en particulier, de vaccination ? Ce retournement est sans doute aussi la conséquence délétère de l’épidémie annoncée de grippe H1N1 – le redoutable virus de la grippe « espagnole » – qui n’a finalement pas eu lieu en 2009. Face à celle-ci, le gouvernement se serait-il sur-préparé et aurait-il sur-agi, comme le reproche lui en a été fait14 ? Au regard de la crise du covid-19, cela ne semble manifestement pas le cas mais la ministre de la Santé de l’époque – Roselyne Bachelot – a été très vite mise en cause pour un excès de précaution, voire des liens supposés avec l’industrie pharmaceutique. Cela peut expliquer, pour des raisons économiques notamment, le recul de la prévention par la suite, puisque les dépenses publiques considérables engagées en 2009 se sont – par chance – révélées inutiles.
En termes démographiques concernant 2017, l’Insee souligne aussi que « le nombre de décès a tendance à augmenter depuis le début des années 2010 du fait de l’arrivée de la génération nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité »15.
Cette caractéristique ne peut évidemment qu’aggraver la situation quand va survenir la pandémie du covid-19. Autrement dit, non seulement le pays n’est plus suffisamment préparé – il a négligé la santé publique et perdu sa culture de prévention – mais la structure démographique, compte tenu de la nature du nouveau virus, ne peut que favoriser la surmortalité.
Le nouveau « pic » de 2020
Reste à se demander au terme de cette remise en perspective d’épisodes de surmortalité dans la France contemporaine quelles seront les conséquences de celle que va provoquer l’actuelle pandémie du covid-19. Les pics recensés ici – de l’ordre de 11 000 à quelque 60 000 décès – seront-ils dépassés ? Dans quelle proportion ?
Sans doute est-il trop tôt pour le dire précisément ou, simplement, pour faire des projections… mais le nombre de morts ne cesse d’augmenter.
Certes, en Chine, l’épidémie semble n’avoir guère dépassé les 3 300 morts, ce qui serait statistiquement invisible dans un pays aux 1,4 milliard d’habitants. Mais ces données officielles sont contestées depuis fin mars. Elles seraient sous-estimées. Dans la seule ville de Wuhan, épicentre de la pandémie, on parle de 27 000 à 57 000 décès, et pour l’ensemble de la Chine, d’environ 97 000, selon différents témoignages et un comptage des urnes funéraires rendues aux familles des défunts16.
De fait, en Italie ou en Espagne, le nombre de morts a progressé beaucoup plus rapidement qu’en Chine : en un mois, il dépassait les 6 000 en Italie (le 23 mars) et les 12 000 en Espagne (le 5 avril)17. Cette progression exponentielle ne commençait à ralentir que début avril.
Dans le cas français, faute d’intervention publique, l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College de Londres, a projeté que le covid-19 pourrait causer de l’ordre de 300 000 à 500 000 décès en France18.
Cela pulvériserait tous les épisodes de surmortalité évoquée dans ce texte, même la grippe « espagnole » de 1918-19. Mais la France ne comptait alors qu’une quarantaine de millions d’habitants ce qui, en proportion, aurait donc fait de ces prévisions néfastes l’équivalent de cette « grippe », l’une des rares qui soit restée dans la mémoire collective.
En l’état de la situation, très évolutive, la surmortalité causée en France par le covid-19 reste à calculer plus précisément, d’autant plus que les autorités sanitaires ne comptabilisaient pas les morts hors secteur hospitalier avant le 2 avril, que le recensement des décès dans d’autres institutions, notamment les Ehpad, semble encore chaotique et que les morts à domicile sont toujours oubliés.
A terme, les « pics » évoqués depuis 1946 seront-ils dépassés ? Plusieurs d’entre eux très probablement ! A tout le moins, les redécouvrir remet la crise sanitaire actuelle en perspective et, en termes raisonnables sinon rationnels, permet de mieux l’appréhender, de tenter de la mesurer, à défaut de la dominer. Cette crise et ses conséquences dramatiques, visibles chaque jour, réhabilitent aussi, rétrospectivement, la politique de prévention mise en œuvre jusqu’en 2009, tranchant avec l’impréparation et l’imprévoyance du gouvernement actuel.
Dominique Andolfatto
Professeur de science politique, Université de Bourgogne, Credespo
Dominique.Andolfatto@u-bourgogne.fr
Texte rédigé avec la participation de Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Printemps et Dominique Labbé, chercheur associé en science politique, Pacte-CNRS, Université Grenoble Alpes.
L’auteur remercie Riccardo Brizzi (Université de Bologne) et Matteo Cavallaro (Sciences Po Paris) pour les informations qu’ils leur a transmises.
- Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Nombre de décès quotidien par département, 27 mars 2020. En ligne : https://insee.fr/fr/information/4470857 ↩
- Ined (Institut national des études démographiques), Répartition mensuelle des décès, 1946-2013 et Insee, Démographie : Nombre de décès, France. En ligne : https://insee.fr/fr/statistiques/serie/001641603. ↩
- Darmon (Pierre), « Une tragédie dans la tragédie : la grippe espagnole en France (avril 1918-avril 1919) », Annales de démographie historique, n° 2, 2000, p. 153-175. ↩
- Coquaz (Vincent), « Une « grippe asiatique » avait-elle fait vraiment fait 100 000 morts en 1957-1958 ? », Libération, 22 mars 2020. ↩
- Henry (Louis), Voranger (Jacques), « La situation démographique », Population, n° 1, 1950, p. 141-154. ↩
- Henry (Louis), « La situation démographique », Population, n° 2, 1955, p. 315-324. ↩
- Même source. ↩
- « Menace de grippe asiatique sur L’Europe », Le Monde, 30 décembre 1967. ↩
- Meslé (France), « Recul spectaculaire de la mortalité due à la grippe : le rôle de la vaccination », Population & sociétés, n° 470, 2010, p. 1-4. ↩
- Lagadec (Patrick), Laroche (Hervé), « Retour sur les rapports d’enquête et d’expertise suite à la canicule de l’été 2003 », Cahiers du GIS Risques collectifs et Situations de Crise / MSH Alpes, n° 5, mai 2005. ↩
- Sur cette crise et sa chronologie, voir l’audition de Patrick Pelloux, Mission commune d’information, « La France et la Français face à la canicule », Sénat, 17 décembre 2003. En ligne : https://www.senat.fr/commission/missions/canicule/canicule031219.html#toc3 ↩
- Insee, « Bilan démographique 2015. Le nombre de décès au plus haut depuis l’après-guerre », Insee Première, n° 1581, 2016. En ligne : https://insee.fr/fr/statistiques/1908103#titre-bloc-11 ↩
- S. Papon, C. Beaumel, « Bilan démographique 2018. La fécondité baisse depuis quatre ans », Insee premières, n° 1730, 2019. En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3692693 ↩
- Commissions d’enquête de l’Assemblée nationale et du Sénat en 2010 sur le sujet. ↩
- Insee, « Bilan démographique 2017. Plus de 67 millions de Français au 1er janvier 2018 ». Insee Première, n° 1683, 2018. En ligne : https://insee.fr/fr/statistiques/3305173#titre-bloc-11 ↩
- Zaho (Christina), « Wuhan Covid-19 Death Toll May Be in Ten of Thousands, Data on Cremations and Shipments of urns suggest », Newsweek, 29 mars 2020 ; Lemaître (Frédéric), « Coronavirus : doutes sur l’estimation du nombre de décès en Chine », Le Monde, 30 mars 2020 ; Holzman (Marie), Brossel (Vincent), Bouc (Alain), « Covid-19 : Qui osera demander des comptes au régime chnois ? », Le Figaro, 2 avril 2020. ↩
- Rezza (Giovanni), « Case-Fatality Rate and Characteristics of Patient Dying in Relation to covid-19 in Italy », American Medical Association, 23 mars 2020. Ces nombres dépassaient respectivement les 18 000 décès en Italie et les 15 000 décès en Espagne, le 9 avril 2020. ↩
- Hecketsweiler (Chloé), Pietralinga (Cédric), « Coronavirus : les simulations alarmantes des épidémiologistes pour la France », Le Monde, 15 mars 2020. ↩