Dans cet article, Matthieu Creson, enseignant et journaliste indépendant, tente de retracer les origines du concept de « marxisme culturel » aux États-Unis. À quelles conditions est-il permis de parler de « marxisme culturel » sachant que pour Marx les sociétés sont déterminées par l’infrastructure économique et non par les superstructures idéologiques ?
D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, parler de l’existence d’un « marxisme culturel »1 qui serait devenu hégémonique aux États-Unis vous expose à être taxé dès l’abord de « complotisme » par les bien-pensants. Cette phraséologie conservatrice ne serait selon eux qu’un épouvantail agité par l’ « extrême droite » américaine afin de faire peur au peuple des États-Unis, pour qui le terme même de « marxisme » a toujours eu en effet une résonance des plus négatives. Un article2 du Monde (28 août 2019), intitulé « Le « marxisme culturel » », fantasme préféré de l’extrême droite », défendait ainsi l’idée que cette formule, « devenue banale au sein de la droite anglo-saxonne », « (désigne) dans les cercles complotistes une cabale contre l’Occident chrétien »… Or n’en déplaise à nos saintes-nitouches médiatiques, il n’est pas déraisonnable de qualifier ainsi le discours « racialiste ambiant »3, qui n’a fait au fond que substituer la « lutte des races » et la « guerre des sexes » à l’ancienne lutte des classes. Un discours qui a d’ailleurs largement infiltré des pans entiers de la société américaine depuis 50 ou 60 ans, et qu’une part importante, peut-être même majoritaire, de la jeune génération a été jusqu’à ériger en nouvelle orthodoxie morale.
Si les choses se sont incontestablement aggravées ces dernières années aux États-Unis, la situation que connaît aujourd’hui ce pays résulte en fait d’un long processus de collectivisation de la vie et des esprits, dont les principaux artisans vont du communiste italien Antonio Gramsci aux actuels propagandistes de la « théorie critique de la race » (critical race theory ou CRT en anglais), en passant par le philosophe Herbert Marcuse, le psychologue et philosophe John Dewey, les penseurs de la « déconstruction » tel Derrida, ou encore l’activiste Saul Alinsky.
Les wokistes américains, dignes héritiers des communistes d’antan
Nous avons rappelé dans un précédent article4 comment la gauche radicale américaine ou « nouvelle gauche », qui a émergé dans les années 60, s’est largement inspirée du programme de Gramsci (1891-1937) qui visait à renverser la supposée « hégémonie bourgeoise » s’exerçant selon lui dans les sociétés capitalistes, ce afin que lui soit substituée une hégémonie socialiste5. Comme l’écrit le philosophe Roger Scruton dans L’Erreur et l’orgueil (Paris, Éditions du Toucan/L’Artilleur, 2019, p. 356) : « L’importance que Gramsci a pour nous aujourd’hui est liée à sa détermination à vouloir transposer dans le domaine de la grande culture l’œuvre révolutionnaire des rues et des usines. Il remania le programme de gauche pour en faire une révolution culturelle qui pourrait être menée sans violence, au sein des universités, des théâtres, des salles de conférences et des écoles, là où les intellectuels trouvent leur principal public. La révolution (…) devait (désormais) entreprendre un travail de subversion intellectuelle en révélant les réseaux de pouvoir et les structures de domination dissimulées dans la grande culture de notre civilisation, afin de libérer les voix qu’elle avait opprimées. Et tel est depuis le nouveau programme instauré dans les sciences humaines ».
Ce que nous dit ici Scruton à propos de Gramsci et de son influence sur les sciences humaines correspond aussi tout à fait au programme concocté dans les universités par la « nouvelle gauche » américaine dès les années 50, et que l’actuelle ultragauche woke a repris quasiment à la lettre.
Pour s’en convaincre, on pourra d’ailleurs se reporter à un document des plus édifiants : la liste des objectifs communistes figurant dans le Congressional Record ou « Journal officiel des délibérations au Congrès », à la date du 10 janvier 19636. On croirait lire en effet, souligne7 le conservateur Ben Carson, le programme des politiciens d’extrême gauche qui ont réussi à s’emparer peu à peu des institutions culturelles du pays, et qui rêveraient de faire du régime politique américain un système de parti unique dominé par les plus radicaux des démocrates.
On trouvera ci-dessous un certain nombre de ces objectifs communistes qui méritent tout particulièrement d’être rappelés dans le contexte actuel du pays. (Le lecteur nous pardonnera cette énumération quelque peu fastidieuse en apparence, que nous n’incluons que dans la mesure où elle montre bien comment le mode opératoire de l’ultragauche américaine s’inspire directement du plan d’action des anciens marxistes pour prendre le pouvoir dans leur pays. Les éléments soulignés l’ont été par nous.)
15. S’emparer de l’un ou des deux partis politiques aux États-Unis.
17. Prendre le contrôle des écoles. Les utiliser comme courroies de transmission du socialisme et de l’actuelle propagande communiste. (…) Prendre le contrôle des associations de professeurs. Faire figurer la ligne du parti dans les livres scolaires.
19. Utiliser les émeutes estudiantines pour fomenter des révoltes publiques contre des programmes ou des organisations qui sont la cible d’attaques communistes.
20. Infiltrer la presse. Exercer un contrôle sur les recensions d’ouvrages, la rédaction d’éditoriaux et les postes de décision.
21. Prendre le contrôle de postes clef dans l’audiovisuel et dans l’industrie du cinéma.
23. Exercer un contrôle sur les critiques d’art et les directeurs de musées d’art.
27. Infiltrer les églises et remplacer la religion révélée par la religion « sociale ».
29. Discréditer la Constitution américaine en la qualifiant d’inadéquate, de désuète, et d’inadaptée aux besoins de la société moderne (…).
30. Discréditer les Pères fondateurs américains. Les présenter comme d’égoïstes aristocrates ne se souciant aucunement de l’ « homme de la rue ».
37. Infiltrer les grandes firmes (Big Business) pour en prendre le contrôle.
40. Discréditer la famille en tant qu’institution. (…)
41. Insister sur la nécessité d’élever les enfants loin de l’influence négative de leurs parents. (…)
De ces éléments, il ressort clairement que les communistes d’autrefois ont jeté les bases du « marxisme culturel », voie dans laquelle les fanatiques du « politiquement correct » devaient s’engager dans les années 80 et 90. Conduite en sourdine, cette « révolution culturelle » (qui est en réalité une contre-révolution intellectuelle et morale) n’avança jamais autant peut-être – ô paradoxe ! – que durant la présidence Reagan (1981-1989), profitant de ce que l’Amérique était alors couramment dépeinte dans les médias comme le repaire mondial du conservatisme politique, économique, moral et culturel le plus étriqué8.
De la théorie critique de l’Ecole de Francfort à la « théorie critique de la race »
Le terme de « marxisme culturel » est aujourd’hui employé par nombre de commentateurs américains pour désigner l’idéologie qui a progressivement gagné les universités et les médias d’un bout à l’autre du pays. Parmi ces commentateurs figure la conservatrice Liz Wheeler, qui rappelle9 en quoi l’actuelle « théorie critique de la race » n’est finalement qu’une variante de la « théorie critique » de l’École de Francfort, développée au cours des années 1930. Constituée autour des marxistes allemands Theodor Adorno et Max Horkheimer, et prenant pour point de départ les théories de Marx, cette école de pensée s’est attachée à critiquer les structures de pouvoir, les institutions sociales et la production culturelle du système capitaliste afin de permettre la refonte complète de la société dite bourgeoise.
Les actuels « marxistes culturels » woke vont donc emprunter à l’École de Francfort l’idée de la critique systématique de la société comme moyen de parvenir à la destruction des institutions.
En outre, s’ils semblent se distancer de Marx dans la mesure où ils ne croient plus à l’avènement d’une révolution portée par les travailleurs, ils reprennent toutefois l’opposition binaire (qui est à la base même du marxisme) entre « oppresseurs » et « opprimés ». Seulement chez eux, les opprimés ne sont plus les prolétaires mais les minorités de toute nature (ethniques, sexuelles, etc.). De plus, comme Marx l’avait cru en son temps, les « racialistes » d’aujourd’hui pensent que les victimes supposées du système capitaliste (système qu’ils jugent fondamentalement sexiste, raciste, esclavagiste et néo-colonialiste tout à la fois, et qu’ils associent volontiers au « suprémacisme blanc ») vont finir par renverser leurs prétendus bourreaux pour établir à leur tour leur propre domination morale et culturelle.
Marcuse, fondateur de la « Théorie critique de la race »
L’un des continuateurs du travail entrepris par Adorno et Horkheimer, nous rappelle10 encore Liz Wheeler, fut Herbert Marcuse11 (1898-1979). Arrivé aux États-Unis en 1934, il travailla à Columbia, avant de devenir professeur à l’université Brandeis, puis à San Diego. Mais contrairement à d’autres membres de l’École de Francfort, venus eux aussi aux États-Unis pour fuir le régime nazi, Marcuse décida de rester sur le sol américain après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Théoricien politique inspiré par Hegel, Marx, Lénine et Heidegger (dont il avait été l’assistant à Fribourg), il devait jouer un rôle initiateur dans le développement de la « théorie critique de la race »12, théorie qui se retrouvera à la base du radicalisme woke. Considérant la démocratie comme « totalitaire », il appela au renversement de la société américaine, fustigeant la « tolérance répressive » qui ne servirait selon lui qu’à perpétuer les valeurs du système bourgeois capitaliste en place.
Conscient que la prévision de Marx, selon laquelle le prolétariat allait se soulever dans les pays capitalistes contre la classe bourgeoise dirigeante, ne s’était réalisée nulle part, Marcuse chercha à constituer autour de lui un « nouveau prolétariat », qui serait désormais composé d’une pluralité de groupes socio-culturels13 : étudiants, minorités ethniques, féministes extrêmes, écologistes dogmatiques, etc. Par la radicalité de son discours, Marcuse contribua à attiser la haine que ces groupes éprouvaient déjà pour l’Amérique et le capitalisme.
À cet égard, l’auteur de L’Homme unidimensionnel (1968) ira même jusqu’à écrire : « Je crois qu’il y a un « droit naturel » de résistance pour les minorités opprimées et étouffées, un droit d’utiliser des moyens illégaux si les moyens légaux se révèlent inadéquats » (La tolérance répressive suivi de Quelques conséquences sociales de la technologie moderne, Paris, éditions Homnisphère 2008, p. 78). La résistance à l’oppression fait partie des quatre droits naturels inaliénables mentionnés dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais Marcuse parle, lui, d’un « droit de résistance » spécifique aux « minorités opprimées ». Or la résistance à l’oppression ne peut se justifier que si l’autorité politique, fût-elle légitimement élue, bafoue l’exercice de mes droits imprescriptibles en tant qu’individu (liberté individuelle encadrée par l’État de droit, respect de la propriété privée…). Rappelons qu’au regard du droit naturel, que le droit positif doit garantir scrupuleusement, il n’existe nulle « minorité », mais seulement des individus. Par conséquent, le droit que revendique ici Marcuse pour les minorités est en réalité un faux droit et devrait être considéré comme nul et non avenu.
Dans la mesure où il parvint à créer ce nouveau prolétariat socio-culturel qui serait désormais susceptible de renverser l’ordre établi, Marcuse devait faire des émules, notamment dans les milieux universitaires : l’activiste et professeur Derrick Bell, la professeur à UCLA Kimberlé Crenshaw (qui a popularisé le terme d’ « intersectionnalité »), ou encore la sociologue Robin DiAngelo (qui a quant à elle forgé, entre autres concepts nouvellement mis à la mode, celui de « fragilité blanche ») peuvent tous être considérés comme des disciples du maître à penser de l’ultragauche américaine en gestation. « Tous pensent qu’il faut critiquer les institutions américaines, ajoute14 Liz Wheeler, qu’elles soient gouvernementales ou culturelles, pour les remplacer par des institutions socialistes ou marxistes ». Ils poursuivirent ainsi le travail de sape engagé par Gramsci et Marcuse, s’attachant à miner de l’intérieur les institutions et valeurs fondamentales du pays : le capitalisme, l’importance accordée à l’individu, le pluralisme des idées, la liberté d’expression…
John Dewey ou le progressisme américain endogène
À ce stade, on pourrait penser que le « marxisme culturel » ne mérite pas forcément d’être qualifié d’ « américain », dans la mesure où ses fondateurs furent souvent originaires d’Europe. (Naturalisé américain, Marcuse, fut d’origine allemande ; et Gramsci, nous l’avons dit aussi, était italien.)
Pourtant, cette idéologie fut bien conçue dans les universités américaines, véritables laboratoires du progressisme forcené dont la « nouvelle gauche » devait se réclamer.
Qui plus est, ce progressisme plonge aussi certaines de ses racines directement chez des penseurs nés et ayant toujours vécu aux États-Unis, à commencer par le philosophe et sociologue John Dewey (1859-1952).
Dans son ouvrage Rediscovering Americanism, and the tyranny of progressivism (New York, Threshold Editions, 2017), l’essayiste Mark Levin consacre plusieurs pages à ce disciple intellectuel de William James, le fondateur du pragmatisme. Auteur d’ouvrages comme Individualism Old and New (1930) ou encore Liberalism and Social Action (1935-1936), Dewey, l’un des esprits les plus à gauche de son temps en Amérique, se déclara favorable à l’interventionnisme étatique et ne ménagea pas ses critiques à l’égard du libéralisme classique de laissez-faire, auquel il entendait substituer un « nouveau libéralisme » (qui en était en réalité l’antithèse exacte). Influencé par Marx mais hostile à l’idée d’une révolution violente, Dewey eut le capitalisme du XIXe siècle en aversion, de même qu’il récusa le bien-fondé de la Déclaration d’indépendance ainsi que l’autorité philosophique et morale des Pères fondateurs. Il contesta en outre l’idée qu’il existât des droits de l’homme individuels, et se montra très critique du droit de propriété (Levin, ibid., p. 62-65).
Nous touchons ici à l’un des traits fondamentaux du « marxisme culturel » américain : la détestation des principes fondamentaux de l’Amérique de 1776. Clairement, Dewey n’aimait pas l’Amérique des fondateurs, qu’il souhaitait voir être remplacée par une Amérique du collectivisme socialiste. Son souci des conditions sociales s’exerçant sur les individus le conduira même à présider, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux associations chargées de promouvoir l’avènement d’un « socialisme libéral » (sic) outre-Atlantique.
En outre, comme le souligne Mark Levin (et en cela Dewey se rattache encore plus nettement à la tradition du « marxisme culturel » américain), le fondateur du Liberalism à l’américaine (né à la fin des années 20 et au début de la décennie suivante) voyait celui-ci non pas seulement comme une doctrine de l’action gouvernementale, mais aussi et peut-être surtout comme une idéologie devant être diffusée le plus largement possible à travers la société (ibid., p. 69). Dewey milita en outre pour un système éducatif visant à assurer la collectivisation morale et spirituelle de la jeunesse du pays tout entier (idem., p. 73). À l’évidence, Dewey fut un jalon essentiel dans l’entreprise de marxisation culturelle de l’Amérique, qui a commencé il y a environ un siècle.
Saul Alinsky, inspirateur d’Obama et d’Hillary Clinton
Dans cette esquisse d’une généalogie du « marxisme culturel » américain, il est impossible d’omettre le nom de Saul Alinsky (1909-1972), qui exerça une influence majeure tant sur Obama que sur Hillary Clinton. Comme le souligne Guy Millière dans son livre Après Trump ? (Paris, Balland, 2020, p. 37), la « nouvelle gauche » américaine s’est largement inspirée d’un ouvrage de cet activiste d’extrême gauche paru en 1971, Rules for Radicals, livre qui deviendra même pour elle une référence absolue15. Obama retiendra la leçon d’Alinsky (dont il enseignera d’ailleurs les thèses à l’université de Chicago) : faire de la politique consiste essentiellement à œuvrer en tant qu’ « organisateur de communautés » (Millière, ibid., p. 39). Ce en organisant au besoin le ressentiment et la haine pouvant exister entre ces mêmes communautés (Dinesh D’Souza, United States of Socialism, 2020).
En outre, ainsi que Guy Millière l’observe perspicacement, c’est grâce à Alinsky que les penseurs français de la « déconstruction » comme Derrida ou Foucault (qui enseignèrent tous deux dans les universités américaines, où ils exercèrent un véritable magistère intellectuel) influencèrent la pratique concrète du militantisme politique. Alinsky a en effet beaucoup contribué à faire descendre dans l’arène politique la philosophie de la « déconstruction », initialement cantonnée aux milieux universitaires. En décrétant qu’il n’existe pas de vérité objective, que tout est récit ou « construction sociale », les « postmodernes » devaient ouvrir la voie à un pur relativisme de la culture et des valeurs, lui-même débouchant sur une profonde remise en cause des principes fondamentaux de la société américaine. À travers Alinsky, les activistes de l’ultragauche américaine traduiront en acte les schémas de pensée issus du postmodernisme.
Au sein de la « nouvelle gauche » américaine, Obama ne fut pas le seul à s’être fortement inspiré des conseils d’Alinsky. Ce fut aussi le cas d’Hillary Clinton, qui l’a même rencontré, l’a invité à s’exprimer à l’université de Wellesley où elle étudiait, et qui ira jusqu‘à lui consacrer en 1969 son mémoire de fin d’études.
Avec l’élection d’Obama à la présidence des États-Unis en 2008, les théories d’Alinsky allaient continuer de trouver leur application pratique dans l’exercice du pouvoir. Nul doute que le phénomène se serait encore aggravé si Hillary Clinton avait été élue présidente en 2016.
Le « marxisme culturel » est depuis plusieurs années le principal danger d’ordre interne pour la perpétuation de l’Amérique de la liberté, du respect des droits de l’individu et de la (vraie) tolérance.
S’il faut continuer à prendre très au sérieux les dangers externes que constituent le terrorisme ainsi que l’émergence d’un nouveau bloc de pays hostile aux valeurs de l’Occident (les Brics), il ne faut certainement pas pour autant négliger le front interne. Sans quoi le « marxisme culturel » pourrait bien poursuivre sa marche à travers la société, et signer ainsi un jour la fin de l’Amérique de 1776 de même que la disparition des valeurs occidentales.
Matthieu Creson
Enseignant et journaliste indépendant
1 https://www.heritage.org/sites/default/files/2022-11/SR262.pdf
4 https://www.causeur.fr/marxisme-americain-la-menace-interne-269280
5 Guy Millière, Après Trump, Paris, Balland, 2020, p. 37.
6 Appendix, pp. A34-A35 January 10, 1963 (Liste inspirée de l’ouvrage de Cleon Skousen, The Naked Communist, paru en 1958.)
7 https://www.youtube.com/watch?v=-7TFsJxqiUU
8 À propos de cette contradiction, on pourra se reporter aux Mémoires de Jean-François Revel (Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2018, p. 422-423).
9 https://www.youtube.com/watch?v=Y6vpygrwvUQ
10 Ibid.
11 https://plato.stanford.edu/entries/marcuse/
12 https://www.heritage.org/civil-society/commentary/combatting-critical-race-theory
13 Voir Dinesh D’Souza, United States of Socialism, All Points Books, 2020, p. 103-109.
14 https://www.youtube.com/watch?v=Y6vpygrwvUQ
15 Une traduction en français a paru aux éditions du Seuil en 1976 sous le titre : Manuel de l’animateur social.