Depuis plus de vingt ans, la presse française multiplie les récriminations contre l’opération Turquoise à tel point que la culpabilité et la responsabilité des soldats français dans le génocide de 1994 au Rwanda semblent aujourd’hui indéniables. Pour certains, il est même inconvenant de questionner cette culpabilité et cette responsabilité.
Pourtant, la recherche autorise sans cesse le doute et le questionnement. Peut-on s’en priver lorsque de nouveaux témoignages et de nouveaux documents surgissent dans le débat public et scientifique ? Doit-on s’opposer à l’examen de nouvelles archives qui viendraient remettre en cause des connaissances ou des affirmations que l’on croyait jusque-là incontestables ?
La polémique qui perdure sur le rôle des soldats français au Rwanda à travers l’opération Turquoise mérite, malgré les certitudes des uns et des autres, un examen serré. Ceci est aujourd’hui possible car des archives du Conseil de sécurité de l’Onu, du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), celles de la France et des États-Unis ou celles d’organisations humanitaires présentes sur le terrain à l’instar de Médecins sans frontières (MSF) sont pour le moins accessibles1.
Or, depuis quelques années, nombreux sont les journalistes et les chercheurs qui se livrent à des affirmations dont on ne saurait dire si elles relèvent d’enquêtes rigoureuses ou si elles sont plutôt le fruit de sentiments ou d’opinions personnels.
Le point essentiel reste que peu de recherches ont été consacrées à l’opération Turquoise2 et aucune publication scientifique n’a été réalisée à partir d’un examen approfondi de toutes ces archives dont le contenu aurait permis de savoir dans quel contexte la résolution 929 autorisant l’opération Turquoise a été prise et quels objectifs étaient assignés à cette mission. Depuis la déclassification des archives de l’administration américaine et de l’Élysée, il n’y a pas eu de travaux universitaires permettant de reconsidérer toutes les affirmations avancées dans la presse sur l’opération Turquoise ; une telle reconsidération consistant soit à confirmer les dites accusations en les étayant davantage, soit à en contester la substance, soit encore à y apporter des nuances ou des éléments jusque-là négligés ou simplement ignorés.
Ce qui se dégage des articles de presse, des reportages télévisés et même des ouvrages relatifs à cette mission est le développement dans la durée d’une polémique qui repose davantage sur une série de déclarations péremptoires assenées tantôt par des journalistes qui prétendent avoir découvert « l’inavouable »3 action des militaires français au Rwanda, tantôt par les autorités rwandaises qui déroulent un catalogue de faits dont se serait rendu coupable l’armée française4. Au titre de ce registre accusatoire, on a récemment entendu un officier français affirmer avoir reçu de sa hiérarchie l’ordre de commettre un raid sur Kigali pour empêcher les rebelles tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) de s’emparer du pouvoir en 19945. Précédemment, un autre soldat de l’opération Turquoise, appuyé par une journaliste française, avait aussi déclaré que le commandement français s’était rendu coupable de négligences au Rwanda6.
Vu de l’extérieur, ces imputations émanant de l’armée française apparaissent comme les cautions les plus « crédibles » ou les plus « incontestables » de ces accusations… En réalité, elles souffrent d’un cruel manque de preuves. Quelques hauts-gradés de l’armée française ont ainsi essayé de s’en défendre soit en précisant ce que fut réellement leur mission7, soit en s’indignant du silence à peu près général des politiques8, soit en essayant d’expliquer ce qu’ils avaient vécu9.
L’ancien secrétaire général de l’Élysée, Hubert Védrine, a pour sa part affirmé dans un communiqué publié par le journal Le Monde : « Ces accusations répétées contre l’action de la France au Rwanda (…) ont été maintes fois démenties avec précision par les autorités gouvernementales, parlementaires et militaires françaises. La France a été le seul pays à mesurer, dès 1990, les risques de guerre civile et de massacres au Rwanda ; le seul à s’engager pour trouver un compromis politique par les accords d’Arusha en 1993 ; le seul à avoir agi pour porter secours aux populations pendant le génocide par l’opération « Turquoise », du 22 juin au 22 juillet 1994 qui a permis de sauver des dizaines de milliers de Tutsi »10.
En 2004, face aux accusations relayées par la presse et les autorités rwandaises post-génocide, Hubert Védrine manifeste son indignation : « Les accusations contre la politique française sont très violentes, voire délirantes. Certaines sont de bonne foi et émanent de gens sincèrement bouleversés. D’autres sont calculées ou instrumentalisées. Elles sont surtout venues de journalistes, d’ONG, de personnalités politiques tutsies, africaines anglophones, anglaises, américaines et belges. Mais elles ont été reprises au premier degré sans examen par la majeure partie de la presse française, à l’exception notable de Stephen Smith dans « Le Monde » » qui n’approuve pas pour autant la politique française, mais fait à son sujet des critiques rationnelles »11.
En l’absence d’un débat contradictoire exigeant et d’une réaction officielle forte et argumentée, toutes ces accusations sont désormais considérées comme valides et crédibles.
Dans une partie de l’opinion publique et même de la classe politique, la cause est entendue : les militaires français auraient pris une part active dans le génocide du Rwanda à travers la mission militaro-humanitaire de l’Onu communément appelée opération Turquoise.
Mais comment cela a-t-il pu se produire ? Quel travail de recherche aurait conduit journalistes, membres d’ONG et autres personnalités à formuler de telles accusations ? L’étendue et le poids des griefs sont tels qu’il est aujourd’hui nécessaire de revenir sur le travail ou les efforts ayant permis d’identifier les actions suspectes des militaires français pendant cette mission onusienne. C’est là que commence le malaise et où surgit le doute. Lorsqu’il s’agit d’examiner rigoureusement les sources à l’origine des accusations contre l’opération Turquoise, les fissures apparaissent et l’édifice menace de s’effondrer.
Pour le journaliste le plus véhément sur ce sujet, Patrick de Saint-Exupéry, sa seule présence sur le terrain en fait un témoin privilégié. Il aurait par la suite obtenu, selon ses propres termes, des confidences de « hauts responsables de l’Élysée » dont on ne connaît ni les noms ni les fonctions12. Le journaliste se garde bien de donner toute indication permettant le moindre recoupement ou la moindre vérification. L’accusation d’une participation présumée au génocide se satisfait donc du recours exclusif à des informateurs anonymes. Étant à l’époque grand-reporter au Figaro et ayant plutôt bonne réputation comme journaliste, il croit manifestement pouvoir, s’agissant du Rwanda, se soustraire aux règles de déontologie professionnelle et aux exigences d’une enquête journalistique rigoureuse. Lorsqu’il est sommé par la justice de produire les preuves au soutien de ses accusations, Patrick de Saint-Exupéry se dérobe et se contente de plaider la bonne foi13. La Cour de cassation rejettera à plusieurs reprises cet argument14, au motif qu’il n’est pas prouvé que les imputations litigieuses reposent sur « une base factuelle suffisante, autorisant la mise en cause » des officiers ou des personnes incriminées15.
Selon Maître Véronique Truong, l’avocate du chef d’état-major particulier du président François Mitterrand, qui a obtenu la condamnation du journaliste en première instance et en appel, dira de son travail : « on peut prédire sans trop s’avancer que, comme par le passé Monsieur de Saint Exupéry, sans daigner se déplacer aux audiences pour ne pas à avoir à répondre à des questions gênantes, fera plaider qu’il n’a jamais accusé personne de complicité de génocide mais de déni, tout en se défendant d’avoir voulu rédiger un essai. Et pour finir il tentera de se défausser, en faisant porter la responsabilité de ses accusations contre les militaires à son éditeur, voire au typographe qui aura composé la quatrième de couverture. On voit qu’il sait le temps venu se défausser de ses fausses affirmations et de ses mystifications dont il n’est pas dupe lui-même. Ce piètre échappatoire devant les juges, là où le débat est contradictoire, et somme toute cette radicale absence de courage intellectuel, ne cadre pas avec les accents militants des accusations qu’il porte depuis deux décennies contre la France dans la presse »16.
Cette critique au vitriol du travail de ce journaliste, pourfendeur très en vue de l’opération Turquoise, questionne le sérieux des accusations contre cette mission. Quelques rares journalistes et chercheurs ont aussi mis en doute les dites accusations. L’ancien journaliste du Monde, Stephen Smith, et le chercheur André Guichaoua diront que : « L’infamante accusation de « complicité » de la France est portée sans preuves »17. Le politologue belge Filip Reyntjens les rejoint en affirmant à son tour : « l’auteur n’apporte pas la moindre preuve des accusations gravissimes qu’il formule. Nous avons nous-même critiqué la politique française au Rwanda, mais nous devons souscrire aux reproches que Stephen Smith adresse à son confrère »18.
Au regard de ces observations et des archives citées plus haut, il y a lieu de considérer que, globalement, l’origine et la nature du conflit rwandais n’ont pas été suffisamment pris en compte par la presse française.
Elle n’a retenu de ce conflit, outre les massacres et le génocide, que « l’implication de la France dans le génocide », sans jamais expliquer ni pourquoi la France est intervenue ni comment elle est intervenue.
De même, le discours sur le génocide n’explique pas pourquoi pendant deux mois (d’avril à juin 1994), avant le déploiement de l’opération Turquoise le 22 juin, la communauté internationale est restée inerte sans prendre la moindre initiative pour arrêter les massacres. Il ne permet pas davantage de comprendre les raisons qui poussent les rebelles tutsis à poursuivre la lutte armée contre les forces gouvernementales rwandaises alors que les représentants de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (Minuar) demandent en vain un cessez-le-feu qui permettrait de rétablir la sécurité et d’éviter les massacres dans le pays. Dans leurs travaux, les journalistes ne produisent ni témoignage ni document écrit pour préciser l’attitude de tous les acteurs majeurs présents sur le terrain au moment où se déroule l’opération Turquoise.
Il existe cependant de nombreux documents dans les archives américaines qui éclairent cette période et décrivent l’action des militaires français mobilisés au Rwanda. Aucun chercheur ou journaliste ne s’est attelé à les évoquer ni à en donner la teneur. Les archives de MSF contiennent, elles aussi, des éléments qui font état du comportement des deux belligérants et de l’action des soldats français au cours de cette mission.
Plusieurs rapports de la Minuar reviennent également sur le rôle et l’action des soldats français au cours de cette mission. Il n’y est nullement fait état d’une quelconque participation des troupes françaises au génocide. À quoi tiennent donc les accusations de la presse alors que ni les archives américaines, ni celles de la Minuar ou de MSF, ne corroborent les faits incriminés ?
Pour comprendre la méthode de travail des journalistes et le développement de ces accusations, il est important de revenir à l’origine et aux sources de la controverse. Les accusations portées contre l’intervention militaire française au Rwanda sont bien antérieures à l’opération Turquoise. Elles commencent en réalité en 1993 avec la publication du rapport de la Commission d’enquête internationale sur la violation des droits de l’Homme au Rwanda19. Elles seront ensuite reprises puis renforcées et soutenues par diverses associations françaises, principalement l’association Survie-France20.
En 1994, les premières accusations lancées contre l’opération Turquoise ne sont en aucun cas l’initiative des journalistes ou des médias français. C’est la presse américaine qui, la première, prend position et exprime des doutes sur le rôle et l’action de la France au Rwanda. Ainsi, dès le mois d’avril 1994, quelques grands quotidiens américains commencent à mettre en cause la politique française au Rwanda depuis 1990. Le International Herald Tribune publie notamment le 14 avril un article retentissant du journaliste Frank Smyth intitulé « French money is behind the overarming of Rwanda ». Cet article, publié également dans le prestigieux New York Times, est repris en France dans l’hebdomadaire Courrier international du 21 avril 1994 sous le titre « La France compromise au Rwanda ».
Un autre article du même journaliste sera publié dans la rubrique « opinion » du même quotidien américain sous le titre « French guns, Rwandan blood ». Deux semaines plus tard, Frank Smyth publie un nouvel article dans un autre quotidien américain The Nation, lequel est repris par Courrier international du 5 mai 1994 sous le titre « La France soutient militairement Kigali ». Dans tous ces articles, deux idées prédominent : le régime hutu du Rwanda commet des atrocités contre les Tutsi et il est soutenu militairement par la France. À l’appui de ses affirmations, le journaliste américain soutient entre autres que le président rwandais Juvénal Habyarimana était un ami de François Mitterrand21. Il note également que « l’aide française au régime de M. Habyarimana a été mise en évidence par les subventions accordées pour l’achat, par le Rwanda, de 6 millions de dollars d’armes égyptiennes »22.
Alors que les premières critiques contre la France avaient été formulées en 1993, elles vont connaître un retentissement sans précédent en 1994, sous l’effet multiplicateur des articles de Frank Smyth. Très affirmatif et peu documenté, le journaliste américain utilise surtout la réputation des grands quotidiens américains pour donner de l’impact à ses accusations. Focalisé sur la France et son action au Rwanda, le journaliste américain s’abstient soigneusement d’évoquer le rôle des autres puissances étrangères intervenant aussi dans le conflit rwandais, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne ou la Belgique. Si cette dernière a une position ambiguë dans le conflit rwandais, les puissances anglophones appuient très discrètement la rébellion tutsie en envoyant des émissaires et des conseillers militaires en Ouganda (pays voisin du Rwanda) pour assister le FPR/APR dans son effort de guerre contre le régime hutu23.
Tout comme les relations que la France entretient avec le régime rwandais, les rapports que les États-Unis et la Grande-Bretagne entretiennent avec les rebelles tutsis de l’APR/FPR méritent, eux aussi, d’être interrogés, de même que leur influence dans le conflit qui oppose les rebelles tutsis au régime hutu. Or, ce questionnement est absent tant des articles de la presse américaine que de la presse française en 1994. Il aurait pourtant contribué à éclairer davantage les enjeux de la guerre opposant le régime hutu rwandais aux rebelles tutsis du FPR ainsi que l’aide apportée aux deux parties par des puissances étrangères.
Ainsi, on observe que quand la presse française lance ses premières accusations sur le rôle de la France dans la crise du Rwanda, elle ne se fonde pas d’abord sur ses propres enquêtes mais commence par relayer les critiques et le point de vue des journalistes et ONG basés outre-Atlantique.
De fait, la principale ONG qui accuse directement la France dès avril 1994 est Human Rights Watch. Et c’est à nouveau Frank Smyth24, en service à l’époque comme consultant au sein de cette organisation, qui a rédigé le premier rapport sur le rôle « suspect » de la France au Rwanda25. Il va ensuite exploiter ce rapport publié en janvier 1994 et basé sur des faits antérieurs, pour lancer et articuler ses accusations sur les événements d’avril-mai 1994, puis affermir les accusations contre l’opération Turquoise qui elle, se déroule aux mois de juin, juillet et août 1994.
Les accusations du journaliste américain seront immédiatement reprises par l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné. Dans un article du 4 mai 1994 intitulé « La France perd la mémoire au Rwanda », il est en effet rappelé : « Depuis plusieurs mois, un véritable procès est conduit par une association humanitaire américaine, Human Rights Watch, contre la politique de la France au Rwanda. Paris se voit accusé d’être depuis longtemps le principal soutien du dictateur rwandais récemment disparu. (…) Le Crédit lyonnais a même, à en croire Human Rights Watch, qui cite comme source le gouvernement de Kigali, donné sa garantie dans une vente d’armes entre l’Égypte et le Rwanda… ».
Les premiers articles parus sur la tragédie rwandaise, essentiellement consacrés au massacre des Tutsi par les Hutu, se focalisent donc rapidement sur le rôle suspect de la France auprès du régime hutu d’Habyarimana. Durant cette période, le rapport de Human Rights Watch reste aussi la principale source de référence des journaux français. Cette observation se confirme dans une série d’articles dont celui du 19 mai 1994 du quotidien français InfoMatin. Après avoir titré : « Entre Hutu et Tutsi, quel est le jeu de la France ? », le journal mentionne que « l’organisation américaine de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch/Africa, affirme disposer d’éléments selon lesquels les armes auraient été livrées au début du mois aux gouvernementaux par la France ».
Si le journal se montre plus mesuré en reprenant les accusations de Human Rights Watch contre le gouvernement français, il ne questionne pas davantage le travail, les sources ou l’approche de l’organisation américaine ni ne s’interroge sur ses motivations.
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En examinant les véritables enjeux du conflit politique entre Hutu et Tutsi au Rwanda et les différentes archives aujourd’hui disponibles, il devient possible de comprendre le véritable objectif de l’opération Turquoise décidée par Paris avec l’aval du Conseil de sécurité.
Or, jusqu’à présent, ce n’est pas la recherche qui a prévalu dans le débat public mais la polémique médiatique certifiant que la France s’est rendue sinon coupable, du moins complice de génocide au Rwanda.
Quelle valeur faut-il continuer à accorder aux assertions – même unanimes – de journalistes et aux affirmations de certains chercheurs – même chevronnés – établissant avec certitude la culpabilité des soldats français lors de l’opération Turquoise au Rwanda, quand des documents de première main et de sources différentes viennent les démentir26 ?
L’action controversée de la France en Afrique francophone autorise-t-elle à accréditer d’emblée sa culpabilité et sa responsabilité dans les massacres et le génocide du Rwanda ? Pour redonner à la réflexion scientifique et à la connaissance toute leur place dans ce dossier, il faudra permettre une véritable confrontation intellectuelle fondée sur l’examen approfondi de l’ensemble des archives désormais disponibles. Pour l’instant, l’émotion semble encore occuper une place plus importante que celle qui devrait, en principe, être réservée à la recherche scientifique.
Auguste-Charles Onana
Politologue
- Charles Onana, L’opération Turquoise et la controverse médiatique, thèse de doctorat en science politique soutenue en 2017, Université de Lyon 3, vol 1 et vol 2, 2017, 735 p. ↩
- Marie-Anne Paveau, Discours de la presse sur l’opération Turquoise, Olivier Lanotte, L’opération Turquoise au Rwanda : intervention humanitaire ou nouvel avatar de la politique africaine de la France ?, mémoire de fin d’étude, université catholique de Louvin, septembre 1996. ↩
- Patrick de Saint-Exupéry, L’inavouable : La France au Rwanda, Paris, Les Arènes, 2004, 288 p. ↩
- Communiqué du ministre rwandais de la Justice, Tharcisse Karugarama, du 5 août 2008, 13 p. ↩
- Guillaume Ancel, Rwanda : la fin du silence, Paris, Les belles lettres, 2018, 250 p. ↩
- Thierry Prungnaud, Laure de Vulpian, Silence Turquoise, Rwanda 1992-1994 : responsabilité de l’État français dans le génocide des Tutsi, Paris, Don Quichotte, 2012, 468 p. ↩
- Jean-Claude Lafourcade, Opération Turquoise : Rwanda 1994, Paris, Perrin, 2010, 228 p. ↩
- Didier Tauzin, Rwanda : je demande justicie pour la France et ses soldats, Paris, Jacob Duvernet, 2011, 224 p. ↩
- Jacques Hogard, Les larmes de l’honneur, Paris, Hugo et compagnie, 2005, 192 p. ↩
- https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/19/genocide-au-rwanda-hubert-vedrine-dement-les-accusations-dela-revue-xxi_5162517_3212.html#WiERFikHSh7 FhARp.99 ↩
- « Rwanda : les faits », La lettre de l’Institut François Mitterrand, n° 8, 15 juin 2004. ↩
- Le Figaro du 12 janvier 1998 et Le Figaro du 13 janvier 1998. ↩
- Conclusions en défense préparées par l’avocat de Patrick de Saint-Exupéry, maître Vincent Toledano, chambre 7. Audience du jeudi 11 décembre 2014 à 9 heures, RG n° 14/01524. ↩
- Arrêt de la Cour de cassation du 10 mai 2016. ↩
- Arrêt de la cour de cassation du 13 mars 2012 statuant sur le pourvoi formé par Éric de Stabenrath, officier français de l’opération Turquoise, dans le procès contre Patrick de Saint-Exupéry. Arrêt n° 15/185 sur renvoi de la cour de cassation, audience publique de la 7e chambre de la cour d’Appel de Lyon, 27 mai 2015. ↩
- Revue Défense Nationale, Tribune n° 916, juillet 2017, pp. 1-4. ↩
- Le Monde du 18 avril 2004. ↩
- F. Reyntjens, S. Marysse, (dir), L’Afrique des Grands Lacs, Annuaire 2003-2004, Paris, L’Harmattan, p. 11. ↩
- Fédération Internationale des Droits de l’Homme, Rapport de la commission internationale d’enquête (7-21 janvier 1993), « Violations systématiques et massives des droits de l’Homme depuis le 1er octobre 1990 au Rwanda », 8 mars 1993, 125 p. ↩
- L. Coret, F-X. Verschave, L’horreur nous prend au visage, Paris, Karthala, 2005, 592 p. ↩
- Herald Tribune du 14 avril 1994. ↩
- Courrier International du 21 avril 1994. ↩
- H. Cameron, « British State complicity in genocide : Rwanda 1994 », State crime journal, Spring 2012, vol. 1, n° 1, pp. 70-87. ↩
- Frank Smyth est enquêteur-consultant (Investigative Field Consultant), de mai 1993 à octobre 1998, chez Human Rights Watch dans la section « Arms Project » qui deviendra plus tard « Arms Division ». ↩
- Human Rights Watch, Arms project, « Arming Rwanda : The arms trade and human rights abuses in the rwandan war », volume 6, issue 1, January 1994, 39 p. ↩
- CIA, Intelligence Memorandum, Office of African and Latin American Analysis, 18 july, 1994. ↩