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dans Politique

Le bras de fer

ParEric Cerf-Mayer
3 février 2023
Le bras de fer

La mobilisation du mouvement de rejet du projet de réforme des retraites n’a pas faibli et réunit au contraire nombre de conditions pour s’enraciner de manière diffuse et durable sur tout le territoire du « cher et vieux pays » au soir du 31 janvier 2023, en particulier dans cette France périphérique chère aux commentateurs professionnels dans les médias, sans que l’on mesure tout à fait ce qu’elle représente vraiment à l’échelle nationale en comparaison avec les aires métropolitaines moins défavorisées et ce qu’elle a subi en matière d’abandon notamment dans les domaines de la santé, de la sécurité, de l’éducation et de délitement au quotidien des services publics régaliens, ni son exaspération grandissante devant la dégradation de ses conditions générales de survie au fil des 20 dernières années. Elle peut aussi dégénérer au vu du bras de fer qui s’instaure autour de l’abcès de fixation sur l’âge pivot de 64 ans entre l’exécutif et les oppositions à son projet.

2023 a bel et bien démarré avec l’amorce d’une de ces crises cycliques qui émaillent régulièrement notre histoire, en l’occurrence dans un environnement profondément dégradé : une guerre d’attrition à la lisière de l’Union européenne qui pèse lourdement sur les reprises économiques au sortir de la pandémie, une dette publique atteignant les 3 000 milliards d’euros en France (à mettre en parallèle avec les déficits dont il est question dans le débat sur le régime des retraites par répartition…) pour ne retenir que ces deux facteurs de péril dans une longue liste de difficultés affectant pratiquement tous les domaines de gouvernance, et très peu de signaux positifs pour atténuer le ressenti négatif d’une société française en proie aux doutes sur son devenir, fracturée politiquement et sans réponses crédibles de la part de ses dirigeants pour lui redonner rapidement un cap rassurant dans la tourmente de l’heure.

Il suffit de prendre en compte l’augmentation du nombre d’infractions, de délits et de crimes en 2022 pour constater combien le pays va mal en ne singularisant que cet indice dans le tableau du malaise généralisé, cela à la sortie d’élections focales qui n’ont rien réglé en reconduisant par défaut le même équipage sans lui donner quitus du bilan de sa mandature précédente et qui nous valent le clivage actuel incarné dans ce dilemme mortifère autour de la réforme des retraites…

Cette mobilisation est une réalité criante et elle recouvrira une épreuve de force  en passe de s’installer dans la durée si on persiste à la minimiser et à la caricaturer en misant sur la lassitude d’une majorité de moins en moins silencieuse qui s’opposerait à une minorité uniquement en recherche de désordre (la « bordélisation » pour reprendre la formule vulgaire et excessive d’un ministre coutumier de réactions peu conformes avec l’idée qu’on pourrait se faire de la retenue et de la mesure d’un haut personnage d’Etat qualifiant une péripétie de la vie politique française dans un contexte éminemment inflammable…), dont le but serait de détruire la maison commune par un blocage systématique de ses modalités de fonctionnement. Les « sans dents », ceux qui ne sont rien, les irréductibles des ronds-points du Royaume hexagonal, Gilets jaunes, héritiers des Bonnets rouges, qui se réveillent entre autres nouveautés le 1er février 2023 avec la perspective de 15 % de hausse sur leur facture d’électricité (sans compter celle de l’essence !) et qui devraient se féliciter d’un bouclier tarifaire en fermant les yeux sur l’impéritie des responsables politiques de la crise de l’énergie actuelle, en fait des millions d’électeurs désabusés et désemparés devant l’angoisse des fins de mois avec une inflation qui les paupérise à la vitesse grand V, n’en peuvent plus d’être pris pour des irresponsables par toujours et encore la même caste à la manette, supposée détenir la clé de résolution des innombrables problèmes accablant le pays et donneuse de leçons avec une morgue culpabilisatrice de plus en plus insupportable (celles ressassées pendant la crise sanitaire, recyclées pour faire avaler aujourd’hui pénuries, restrictions, et autres effets de la récession en marche un peu partout dans le monde).

Le rejet de la réforme des retraites n’est in fine que la pointe émergente de l’iceberg dans le contexte présent, il ne faut pas s’y tromper et c’est sans nul doute bien là que réside le principal écueil pour espérer encore une sortie consensuelle du piège dans lequel on risque de s’enliser si le gouvernement et la majorité relative qui le soutient ne révisent pas rapidement leurs postures du moment et leur logiciel d’interprétation des événements en cours.

Les défilés qui ont rassemblé un nombre plus impressionnant de participants que lors de la journée du 19 janvier devraient remettre en cause les calculs hasardeux, le discours fluctuant de la macronie et les certitudes chancelantes de la technostructure à son service sur la méthode retenue  pour « vendre » cette réforme à une opinion de moins en moins convaincue par son contenu tellement il est confus et porteur des contradictions du « en même temps », en donnant de surcroît l’impression de ne pas avoir exploré les autres alternatives possibles (Quid par exemple des réflexions menées dans le cadre du précédent projet de réforme par points abandonné à la veille du désastre de la pandémie, de la piste de la capitalisation et des leçons de ce premier échec en ce qui concernait la méthode à retenir ou les erreurs à ne pas reproduire – opportunité calendaire, urgence réelle ou pas dans la dramatique séquence de la guerre en Ukraine avec son impact économique dévastateur sur la France ? -) ni pris en compte des facteurs comme celui de la natalité sans politique familiale digne de ce nom, de l’évolution du rapport au travail dans une société impactée par des mutations technologiques souvent  déstabilisantes auxquelles il faut s’adapter en permanence pour rester dans la course, des disparités trop importantes en terme de salaires et carrière entre les femmes et les hommes, et, dans beaucoup de secteurs, une pénibilité à réactualiser d’urgence.

La « pédagogie » ne fonctionne visiblement pas et le terme qui fleurit et revient le plus sur les banderoles dans les cortèges ou dans les graffiti apparus sur les murs et palissades de chantiers notamment est celui de l’injustice.

En conséquence, le discours officiel n’imprime plus ni les appels à la raison comptable sur la nécessité de cette réforme ou la comparaison avec les régimes en vigueur dans d’autres pays d’Europe, d’une part parce que les Français sont abreuvés en permanence d’une doxa selon laquelle ils évolueraient dans la meilleure des configurations possibles (santé, protection sociale, éducation…) – la pratique du déni des réalités bien éloignée de leur ressenti au quotidien -,  d’autre part parce que rien ne témoigne ailleurs de situations particulièrement équitables et équilibrées avec un âge de départ beaucoup plus tardif. Le Royaume-Uni traverse en ce moment un épisode de grève massive dans un contexte économique très dégradé que l’on impute uniquement au Brexit sans assez y intégrer les effets de la guerre en Ukraine ; c’est pourtant dans sa presse et ses médias que l’on se montre le plus sarcastique sur le mouvement de rejet du projet de réforme français… Dans le contexte actuel, rien n’est plus susceptible d’irriter un peu plus l’opinion que de sans cesse laisser entendre voire répéter que la nécessité de réformer répond à une injonction quasi « subliminale » de l’extérieur, les institutions de Bruxelles en particulier, considérées par beaucoup comme responsables du renchérissement mortel du coût de l’énergie et chantres d’un libéralisme au service du mondialisme détruisant les spécificités françaises qui protégeaient naguère nos services publics et assuraient un mode de vie un peu plus confortable et moins anxiogène pour les plus fragiles d’entre nous que celui dans lequel ils cauchemardent aujourd’hui…

Pourquoi diable accepterait-on un sort moins enviable somme toute, quand on n’est pas convaincu du bien fondé d’une réforme mal comprise, mal expliquée, au nom d’un alignement sur ce qui se pratiquerait au delà de nos frontières  ?

Difficile à « vendre » dans le bourbier du début de cette reconduction de mandat qui semble reproduire les mêmes erreurs d’appréciation des rapports de force observés dans le précédent et sous-estimer les rancœurs et frustrations engendrées par l’absence de grandes améliorations de l’état du pays en regard des promesses faites pour remporter l’élection…

Pour autant, au soir d’une deuxième journée de mobilisation qui est indéniablement un succès pour les organisations syndicales unies dans leur action de condamnation de la proposition sur la table même si elles finiront peut-être à terme par différer sur les modalités de grève, le discours officiel affiche toujours un aveuglement surréaliste quant à la suite prévisible dès événements en glosant sur la diminution du nombre de grévistes dans certains secteurs avec en toile de fond des écarts grotesques sur le comptage des manifestants, comme pour mieux souligner ce déni suicidaire et incompréhensible des autorités sur la profondeur du malaise qui s’empare du pays. Les réactions à chaud des responsables de cette situation délétère sont dans la lignée de certaines déclarations précédentes qui interrogent sur la lucidité de leurs auteurs visiblement hors sol : il est dangereux de jeter de l’huile sur le feu de manière répétée en clamant inutilement que ce n’est pas à la « rue » de faire la loi sans s’interroger sur les raisons qui poussent des milliers de personnes à rejoindre les cortèges et ne pas y voir une défiance absolue devant le processus retenu par l’exécutif pour passer en force au Parlement : projet de loi de finances de la Sécurité sociale rectificatif assorti de l’usage de l’article 47.1, dénonciation d’une soit-disant obstruction via la multiplication des propositions amendements (n’est-ce pas là le travail des députés ?), etc., on voit bien que l’on est au-delà de la recherche d’un vrai débat et que ce stade est dépassé depuis longtemps… Et justement, la « rue » n’est pas dupe dans le climat de désaffection et de méfiance qui entoure l’exercice du pouvoir et le personnel politique globalement perçu comme privilégié à l’heure actuelle, avec ses paradoxes et contradictions (motion référendaire dont on oublie la finalité par dogmatisme crispé d’un autre temps et qui n’a aucune chance d’être avalisée alors que l’idée du referendum pourrait être une des options sur la base d’un compromis éventuellement dégagé dans les discussions en cours pour conjurer la crise), la division et la fragilité des alliances partisanes (l’effondrement et le pitoyable spectacle offert par au moins une des formations jadis de gouvernement pour essayer de surnager dans le marasme parlementaire actuel), alors que reste-t-il in fine pour éviter le bras de fer ?

Espérer qu’agiter la menace du blocage général ramènera l’opinion à la résignation sans adhésion à ce projet sous prétexte des perturbations et désagréments dans les déplacements pour les « chanceux » qui s’apprêtent à partir en vacances de février quand plus nombreux sont ceux qui se débattent dans les difficultés financières liées à la dégradation de leurs conditions de subsistance et resteront chez eux ?

C’est aussi oublier que dans ce pays il y a une mémoire collective de l’obtention de grandes avancées sociales et réparations d’injustices (injustice, cette qualification qui colle désormais au projet de réforme dans l’inconscient collectif…) par le biais de combats, blocages, occupations d’usines et manifestations d’amplitude remarquable (1936, grève des mineurs de 1963, 1968…) quand ce n’est pas à travers des éruptions violentes plus lointaines dans le passé mémoriel qui ont dessiné les fondations de la France d’aujourd’hui… Personne n’oserait remettre en cause le droit de grève inscrit dans la Constitution en vigueur au pays de Germinal sans passer pour un fou, pas plus qu’on n’envisagerait revenir aux conditions de travail dignes d’un XIXe siècle à la Dickens encore en vigueur dans certaines contrées de par le vaste monde au delà des limites de l’Europe, avec un rapport au travail bouleversé de fond en comble de facto grâce en partie aux acquis des luttes syndicales et autres.

Non sans angoisse, on ne peut que s’interroger sur l’absence de réelle marge de manœuvre pour sortir de l’impasse dans laquelle on risque de se fourvoyer si on continue sur la trajectoire actuelle du bras de fer autour de l’abcès de fixation du recul de l’âge pivot, entre autres points de désaccord.

Seuls aspects positifs dans cette  confrontation, l’absence à ce jour de débordements et de dérapages notables assortis de casse et dégradations inadmissibles imputables aux Black blocs, signe quelque part d’une maturité et d’une maîtrise de ce  mouvement qui présente également la particularité d’être  intergénérationnel, du lycéen au retraité en passant par toutes les catégories de travailleurs…

Au delà de ce qu’il révèle de l’état de la France – un pays profondément clivé où un porte-parole du gouvernement qui s’aventure sur un plateau de télévision lors d’une émission à grande écoute peut se faire traiter de cancer par un participant exaspéré par les difficultés dans lesquelles il se débat -, où la violence est de plus en plus inscrite dans le quotidien ordinaire, la contestation du projet de réforme des retraites, si elle suit le cours emprunté jusqu’à présent, ouvre la porte sur une grande inconnue.

Comment sortir de cette crise en évitant le pourrissement en longueur de la situation ou pire ? Tabler sur la lassitude et le coût pour les grévistes de leur action en terme de salaires ? Admettre que ce n’est pas tant un refus aveugle et irraisonné de la réforme des retraites exprimé par ce mouvement majoritaire qu’un rejet du texte en l’état sur sur la table ? S’octroyer une pause en acceptant de le remettre en chantier et prendre le temps nécessaire pour en réviser toutes les modalités afin d’aboutir à une réforme par adhésion plutôt que par passage en force, en prenant le risque d’un embrasement social dépassant l’ensemble des acteurs d’une concertation encore possible si on  veut bien faire abstraction des postures politiciennes habituelles ?

« Toutes les doctrines, …, toutes les révoltes n’ont qu’un temps… » Certes mais la France peut-elle raisonnablement s’abîmer un peu plus dans un bras de fer virant au psychodrame (drame tout court ?) où le risque de renverser la table et le peu qui reste dessus n’est pas à exclure ?

Les journées d’action à venir en ce début de février diront vite ce qu’il en est dans une actualité plombée par la montée de l’escalade en Ukraine, la réactivation du conflit entre Israël et la Palestine et bien d’autres sujets de préoccupation plus cruciaux que la  réforme des retraites par répartition dans le Royaume hexagonal…

Eric Cerf-Mayer

Photo : Gerard Bottino/Shutterstock.com

Eric Cerf-Mayer

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