Les éclatants triomphes de Napoléon Bonaparte lors des guerres révolutionnaires et impériales ont profondément marqué de son empreinte la réflexion militaire, l’organisation des forces et la nature même de la guerre. Après sa mort, celui qui était suivi les yeux fermés par ses hommes, continue d’influencer l’art militaire occidental.
Napoléon a remporté plus de victoires que toutes celles combinées d’Alexandre le Grand, d’Hannibal et de César. Depuis la prise victorieuse de Toulon en 1794 à sa dernière victoire à Ligny en 1815, Napoléon combattit sur tous les champs de bataille depuis les plaines italiennes, aux immenses steppes russes et jusqu’aux arides déserts moyen-orientaux de la campagne d’Égypte. Napoléon révolutionna l’art de la guerre et notamment la tactique générale dont il est encore aujourd’hui le grand maître.
Les armées révolutionnaires et impériales se confrontèrent également à toutes les formes de la guerre, des grandes batailles en terrains libres contre de puissantes armées professionnelles, autrichiennes, prussiennes, russes, anglaises, bavaroises, saxonnes, suédoises, espagnoles, sardes, ottomanes… aux sièges, parfois terribles, comme celui de Saragosse ou encore à la contre-guérilla contre des troupes irrégulières dans les Alpes autrichiennes ou en Espagne.
L’armée française a dû franchir de grands fleuves, opération éminemment délicate et dangereuse comme le Danube à Essling ou à Wagram. Elle accumula ainsi une expérience guerrière exceptionnelle et inégalée dans l’histoire des guerres au cours de plus de deux mille combats ou batailles1 livrés sous l’égide de Napoléon.
L’organisation de l’armée impériale française fut également une véritable révolution militaire marquée par la création du corps d’armée, de la garde impériale comme réserve tactique interarmes, de la réserve générale de l’artillerie pour disloquer les lignes ennemies et de celle de la réserve de cavalerie pour la rupture du dispositif ennemi et pour son exploitation.
L’armée française mais également des armées étrangères ont tenté le difficile exercice d’appropriation de l’héritage napoléonien.
Clausewitz et Jomini ont essayé de cerner le mystère de ces triomphes militaires sans toujours y réussir. Jomini à propos de la nomination du maréchal autrichien Alvinzy pour affronter Bonaparte en Italie écrivait : « Opposer au génie qui commande la victoire, la volonté de vaincre, avec la valeur requise pour rendre la lutte sanglante et la chute honorable2. » Cette citation pourrait s’appliquer à nombre des plus illustres chefs militaires coalisés pendant les guerres révolutionnaires et impériales comme l’archiduc autrichien Charles ou le général russe Koutouzov.
Clausewitz par ses écrits a grandement contribué à diffuser cet héritage. La difficulté réside à penser la guerre napoléonienne sans le génie de l’empereur…
Le champ stratégique napoléonien découle de l’organisation des forces
Chez Napoléon, il s’agissait avant tout de rompre l’équilibre physique et psychologique de l’adversaire par la manœuvre. Celle-ci se fondait sur le résultat de la grande bataille décisive comme celle de Marengo, d’Austerlitz, de Friedland, de Wagram et de tant d’autres ainsi que sur l’exploitation immédiate de la victoire.
Cette bataille résultait d’une manœuvre opérative qui, après la rupture du dispositif adverse, souvent par une manœuvre combinant choc frontal et enveloppement sur les flancs ou les arrières, se terminait par une poursuite qui achevait la campagne.
Son principe opératif reposait sur une armée capable d’embrasser tout le théâtre d’opération. Napoléon pouvait la déployer sur un large front de 100 à 400 kms, mais elle devait toujours être prête à se concentrer pour la grande bataille.
Cette souplesse d’emploi était rendue possible grâce à la grande innovation tactique napoléonienne que fut la création du corps d’armée qui existe encore aujourd’hui dans toutes les grandes armées contemporaines. Ce corps d’armée de l’Empire était souvent composé de divisions d’infanterie, d’une brigade de cavalerie et d’artillerie, d’une compagnie du génie et d’éléments de gendarmerie.
Organigramme du corps d’armée de Napoléon3
Napoléon fit une autre grande révolution dans l’organisation et l’emploi de l’artillerie dont la mission générale était d’assurer la conquête de la supériorité du feu au combat. L’utilisation de l’artillerie par Napoléon était extraordinairement moderne. Il inventa son emploi centralisé, grâce à la réserve d’artillerie aux ordres du général en chef pour acquérir la supériorité du feu, dans le cadre de l’appui direct des grandes unités, mais surtout comme l’Arme capable d’emporter la décision au moment crucial du combat.
Napoléon exprima clairement cette idée : « Il faut réunir ses feux contre un seul point. La brèche faite, l’équilibre est rompu, tout le reste devient inutile ». Wagram en fut l’éclatant exemple et la commémoration de cette bataille est devenue la fête de l’artillerie française.
L’organisation entre le niveau divisionnaire, le niveau du corps d’armée et la réserve générale de l’artillerie, fut reprise à l’identique lors de la Première Guerre mondiale en France, apogée historique de l’artillerie française.
Aujourd’hui, encore, elle reste en vigueur si nos forces terrestres devaient se concentrer pour former un corps d’armée qui pour l’heure, faute d’effectifs, reste virtuel.
Avant la professionnalisation des armées, lorsqu’il existait encore la 1ère armée, à trois corps d’armée et la Force d’Action Rapide, ces trois niveaux d’artillerie perduraient.
L’artillerie régimentaire mise en place par Napoléon, pour donner une plus grande puissance de feu au chef de corps de régiment d’infanterie, « l’artillerie du colonel », existait encore jusqu’aux années 2000. À partir de cette date, les régiments d’infanterie français perdirent leur section de mortiers lourds de 120 mm qui garantissait au chef de corps l’appui feu indirect, indispensable aux combats modernes. Mais la déflation des effectifs et des budgets prit le pas sur l’intérêt tactique.
Son concept d’emploi, surtout, signait chez Napoléon le primat du Feu sur le Choc. Lorsque le Choc était nécessaire, comme souvent au combat, le Feu le précédait et le préparait.
La cavalerie connut, elle aussi, une grande innovation tactique avec la création de la réserve de cavalerie. Son développement aboutit même à la création de corps de cavalerie constitués de divisions de cavalerie lourde et d’une division de cavalerie légère. La campagne de Prusse de 1806 est le parfait exemple de l’importance décisive de l’exploitation de la victoire par une poursuite menée tambours battants par la cavalerie napoléonienne durant laquelle le général Lasalle et sa brigade infernale s’illustrèrent.
La campagne de Russie débuta avec 90 000 cavaliers dont trois corps de réserve de cavalerie. Si nos généraux de l’entre-deux-guerres avaient retenu la leçon, ils auraient vu, dans cet exemple, la constitution d’un corps blindé à la façon de l’époque ! Un niveau corps d’armée avec les mêmes missions de rupture et d’exploitation tactique que pendant la Seconde Guerre mondiale, pour les corps blindés allemands ou russes…
Le concept d’emploi de Napoléon était, étonnamment, moderne. Il s’agissait d’utiliser la cavalerie lourde et de ligne comme l’Arme de la rupture et de la décision, à l’instar aujourd’hui des divisions blindées. La cavalerie légère préparait son engagement ou contre-attaquait pour rétablir une situation compromise comme aujourd’hui par nos actuelles brigades légères blindées.
Ainsi toutes les armées contemporaines sont les descendantes de l’armée napoléonienne dans leur organisation opérationnelle, mais aussi, dans une certaine mesure, dans leur doctrine d’emploi et leur tactique générale.
La tactique générale, un legs toujours vivant…
Le legs doctrinal napoléonien s’est inscrit durablement dans la pensée militaire européenne et au-delà dans les armées occidentales.
Elle se retrouve ainsi dans les règlements français du XIXe jusqu’ à nos jours. Le général Bonnal, inspirateur du règlement du service en campagne de 1895, évoquait les principes de Napoléon comme éternels. Ce règlement préconisait « la colonne en marche est toujours protégée à courte distance par des détachements prélevés sur les troupes qui la composent. Ces détachements prennent le nom d’avant-garde, de flanc-garde ou d’arrière-garde (…). Leur mission est de garantir le corps principal contre toute surprise et d’assurer constamment au commandant de la colonne la libre disposition du gros de ses forces. »
Dans le contexte du combat en espace lacunaire4, aujourd’hui encore, un élément puissant doit être dédié non seulement à la sûreté du corps de bataille, mais doit être également en mesure d’effectuer une reconnaissance offensive5 pour permettre une attaque dans la foulée « vers le point faible adverse ». Ce corps de bataille doit être également couvert ou flanc-gardé.
Les principes du règlement de 1895 avaient donc une modernité réelle que l’on retrouve dans une certaine mesure dans des règlements contemporains comme celui de l’Armée rouge du temps du pacte de Varsovie, dans « la marche à l’ennemi » où le gros des forces était précédé d’une puissante avant-garde chargée de prendre le contact et de détruire les éléments adverses6 à sa mesure et, au minimum, de préciser et de maintenir le contact afin de permettre la manœuvre d’enveloppement des forces principales de la colonne soviétique.
Cette doctrine laissait la part belle à la manœuvre et à la tactique générale. La marche à l’ennemi des Soviétiques respectait tous les codes de saine tactique.
À partir de la marche à l’ennemi et dans le cadre du combat de rencontre, les forces soviétiques passaient directement de la marche à l’attaque dans la foulée. Il s’agissait de saisir l’ennemi à la gorge, de lui imposer un combat frontal rapide et brutal, où les chefs de tout niveau se montraient agressifs et volontaires.
Si la totalité de l’avant-garde était fixée, le régiment de premier échelon s’engageait alors dans une manœuvre de débordement. Si elle échouait à cause de la puissance d’arrêt de l’adversaire, un second échelon engageait, alors, une plus vaste manœuvre de débordement.
Les colonnes sont constituées de telle sorte que chacune puisse combattre séparément des autres…
Les Soviétiques possédaient une excellente doctrine de combat en zone lacunaire, intégrant toutes les contraintes d’une armée progressant en terrain libre. C’était une application mécanique de la manœuvre d’enveloppement napoléonienne.
Cette façon de combattre soviétique faisait écho pour une large part aux écrits du maréchal Foch dans son livre De la conduite de la guerre, la manœuvre pour la bataille7 sur l’articulation des forces et sur l’importance de la rapidité pour prendre de vitesse le commandement ennemi. « À la guerre, le temps perdu ne se rattrape jamais ».
La réactivité du commandement et de la troupe est un atout précieux, parfois décisif au combat. Foch cita les manœuvres de Napoléon Ier comme l’archétype de la manœuvre pour expliciter l’importance de la vitesse, et de la bonne articulation des forces depuis la prise de contact jusqu’à la bataille décisive et l’exploitation de la victoire. Napoléon disait : « La force d’une armée, comme la quantité de mouvement dans la mécanique, s’évalue par la masse multipliée par la vitesse ».
La méthode adoptée par les Soviétiques pour l’attaque dans la foulée
Les autres grands principes de la guerre de Napoléon mis en évidence par le futur maréchal Foch, lors de ses cours à l’École Supérieure de Guerre, reposaient principalement sur la liberté d’action, l’économie des forces et la concentration des efforts.
Ces trois principes de la guerre, toujours enseignés à l’École de Guerre, se retrouvent en bonne place dans le document actuel de l’armée de terre8 consacré à la tactique générale. Il définit ainsi la liberté d’action : « Possibilité pour un chef de mettre en œuvre ses moyens à tout moment et d’agir malgré l’adversaire et les diverses contraintes imposées par le milieu et les circonstances en vue d’atteindre le but assigné »9.
Mais la liberté d’action chez Napoléon, ce que ne montre pas suffisamment ce document, repose, lors de la grande bataille, sur la réserve. C’est elle qui permet au chef de réagir à l’imprévu et de ne pas perdre l’initiative donc sa liberté d’action. De Marengo, cette journée si délicate du 14 juin 1800, deux grandes leçons avaient pu être dégagées par le 1er Consul qui médita longuement sur cette bataille : l’importance de posséder une réserve d’artillerie et d’avoir une réserve tactique interarmes de grande qualité.
Marengo pourrait être considérée, en somme, comme une bataille laboratoire pour la détermination de l’articulation et de l’emploi des forces par Napoléon Bonaparte. La Garde devint, au fil du temps, une armée dans l’armée et une puissante réserve interarmes, passant de 6 000 hommes en 1804, à 50 000 en 1812 et à plus de 110 000 soldats en 1814.
La Garde impériale en 1804, organigramme simplifié10
Aujourd’hui, le principe de concentration des efforts est défini comme la : « Convergence dans l’espace et le temps des actions et des effets des différentes fonctions opérationnelles. L’efficacité de la concentration des efforts vaut par la conquête d’une supériorité relative appliquée au point de rupture de l’équilibre des forces physiques et morales. Elle s’exerce même au risque d’affaiblir des points secondaires »11.
Napoléon pour illustrer ce principe écrivit : « L’art de la guerre consiste avec une armée inférieure, à avoir plus de force que son ennemi sur le point que l’on attaque ou sur le point qui est attaqué… c’est un tact de conduite qui proprement constitue le génie de la guerre »12.
Ce choix du chef pour atteindre un objectif correspond aussi au principe d’économie des moyens c’est-à-dire l’articulation des forces sur le terrain pour répondre aux contraintes tactiques.
Selon Napoléon « L’art du placement des troupes est le grand art de la guerre ».
L’économie des moyens est décrite, de nos jours, comme la répartition et l’application judicieuses des moyens en vue d’obtenir le meilleur rapport capacités/effets pour atteindre le but assigné13.
Napoléon a également légué à l’armée française une façon de concevoir les opérations à travers une idée de manœuvre dont le cœur est constitué par l’effet majeur14. Cette spécificité française est toujours d’actualité malgré l’influence néfaste de la méthode d’élaboration américaine des ordres, via l’OTAN, qui malheureusement s’impose. L’effet majeur a pour objectif de permettre la réussite de la manœuvre même en cas d’infériorité des moyens. La débauche des moyens humains, technologiques et techniques des États-Unis exige une planification rigoureuse de l’emploi des forces au détriment d’une finesse de raisonnement…
Mais parfois mal interprété
Mais l’héritage de Napoléon connut aussi des dérives dont la plus sanglante fut les doctrines du primat offensif des armées occidentales à la veille de la Grande Guerre. Cette dérive trouve une de ses origines dans la primauté clausewitzienne de la Volonté qui semble plus issue de la perception douloureuse de l’écroulement brutal de l’orgueilleuse armée prussienne, dont il était un des officiers en 1806 après les désastres d’Iéna et d’Auerstedt, que d’une réflexion rationnelle.
Cette armée prussienne montra, à l’Europe stupéfaite, le spectacle d’un écroulement psychologique devant la Grande Armée de Napoléon Ier. Le traumatisme de cette défaite entraîna Clausewitz à privilégier les ressources morales, à magnifier la Volonté jusqu’à en faire un impératif catégorique à l’instar de la philosophie de son contemporain Emmanuel Kant.
La Volonté devenant, non plus le ressort indispensable de la conduite de toutes opérations, mais une sorte de Force vive, quantifiable et se surajoutant aux armes et dont l’expression achevée et sublimée se concrétisait par l’assaut et le corps à corps. Sous l’égide du général Joffre, cette influence se retrouvait exprimée cette fois de façon paroxysmique dans le décret portant règlement sur la conduite des grandes unités du 28 octobre 1913 : « Les opérations militaires visent l’anéantissement des forces organisées de l’ennemi (…) Pour vaincre, il faut rompre par la force le dispositif de combat de l’adversaire. Cette rupture exige des attaques poussées jusqu’au bout, sans arrière pensée ; elles ne peuvent être obtenues qu’au prix de sacrifices sanglants. Toute autre conception doit être rejetée comme contraire à la nature de la guerre… L’offensive seule conduit à des résultats positifs ».
Le règlement du service en campagne de 1913 insistait plus loin encore sur ce primât de l’offensive : « Seule l’offensive parvient à briser la volonté de l’adversaire. Elle s’impose pour la majorité des forces… ». Cette conception de la guerre, le général Mangin l’exprimait parfaitement avec cette maxime « faire la guerre, c’est attaquer ».
La doctrine allemande de 1914 partage cette conception offensive de la guerre, brève et brutale. Pourtant, Napoléon pensait que « même dans la guerre offensive, l’art consiste à n’avoir que des combats défensifs et à obliger l’ennemi à attaquer ».
Ainsi, l’importance du legs de Napoléon imprègne profondément encore aujourd’hui l’organisation des forces et les doctrines contemporaines en particulier pour le combat de haute intensité.
Surtout, l’armée française doit toujours être prête à affronter une guerre exigeant une maîtrise des concepts de tactique générale en zones lacunaires où les préceptes napoléoniens restent totalement d’actualité ; les ignorer est extrêmement dangereux.
Au Tchad, en mai 2009, une grande bataille a été remportée par les forces armées du président Idriss Déby à Am Dam contre une puissante colonne de combat venue du Soudan. Près de mille véhicules de tout type s’y affrontèrent. Cette victoire a reposé sur une manœuvre défensive en position centrale typiquement napoléonienne…
Napoléon ne disait-il pas « … la connaissance des hautes parties de la guerre ne s’acquiert que par l’expérience et par l’étude de l’histoire des guerres et des batailles des grands capitaines. Apprend-on dans la grammaire à composer un chant de l’Iliade, une tragédie de Corneille ? »15.
La victoire est aussi fille de la qualité de l’armée « A la guerre, les trois-quarts sont des affaires morales, la balance des forces n’est que pour un quart »16. Pour l’Empereur, il s’agissait de s’appuyer sur les qualités morales et physiques des soldats, sur le charisme des chefs et le dévouement de l’armée à la patrie et à l’honneur.
L’armée avait une confiance illimitée en son génie, et l’avait donc suivi des Pyramides à Moscou à l’instar des antiques phalanges macédoniennes. Ce lien si puissant entre Napoléon Bonaparte et ses soldats fut l’un des ressorts essentiels de la dynamique de la victoire, allié à la rusticité, au courage, à l’endurance des soldats de l’époque et à la sacralisation de la mission devant être accomplie coûte que coûte.
Le courage héroïque des légionnaires français à Cameron en 1863, des Troupes de Marine, en 1870, à Bazeilles, ou des Poilus de Verdun, des maquisards de la Résistance ou des défenseurs de toutes armes du camp retranché de Diên Biên Phu en 1954 fit écho à l’héroïsme de la vieille Garde à Waterloo. Un précieux héritage à méditer aujourd’hui.
Général (2S) Jean-Marc Marill
Commandeur de la Légion d’Honneur
Docteur en histoire
Vice-président de la Fédération nationale des Anciens de l’Outre-mer et des anciens combattants des Troupes de Marine
- Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon, Bibliothèque napoléonienne, Tallandier éditions, 2004. ↩
- Jomini cité in Jean Tranié, Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon Bonaparte, 1ère campagne d’Italie, Pygmalion, Gérard Waldet, 1990, p 159. ↩
- Jean-Marc Marill, Histoire des guerres révolutionnaires et impériales, Nouveau Monde édition, 2019, p. 287. ↩
- Une zone lacunaire ou un combat en zone lacunaire se caractérise par l’absence de front continu et permet donc de manœuvrer en terrain libre. ↩
- Il s’agit de détruire les éléments de sûreté adverses pour délimiter le contour des forces principales ennemies pour en préparer l’attaque. ↩
- Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF), Tactique générale, Force terrestre 2, Paris, 2008, p. 59. ↩
- Maréchal Foch, Des principes de la guerre, Berger-Levrault, Libraires éditeurs, Nancy-Paris- Strasbourg, 1926. ↩
- Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces (CDEF), Tactique générale, Force terrestre 2, Paris, 2008. ↩
- Ibid. p 28. ↩
- Jean-Marc Marill, Histoire des guerres révolutionnaires et impériales, Nouveau Monde édition, 2019, p 304. ↩
- Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces (CDEF), Tactique générale, Force terrestre 2, Paris, 2008, p 30. ↩
- Napoléon, De la guerre, présenté et annoté par Bruno Colson, Perrin, 2011, p 121. ↩
- Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces (CDEF), Tactique générale, Force terrestre 2, Paris, 2008 p 31. ↩
- L’effet majeur est la condition dont la réalisation garantit le succès de la mission. Il exprime les effets à obtenir sur l’adversaire ou le milieu. C’est l’expression de l’intelligence tactique au centre de la conception de la manœuvre française ↩
- Napoléon, De la guerre, présenté et annoté par Bruno Colson, Perrin, 2011, p 107. ↩
- Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces (CDEF), Tactique générale, Force terrestre 2, Paris 2008, p 31. ↩