• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans International

Le monde en colère

Alexis PoulinParAlexis Poulin
19 décembre 2019
Le monde en colère

Partout dans le monde les insurrections se multiplient. Souvent en cause : les mesures d’austérité de la politique néolibérale, l’accroissement des inégalités, l’autoritarisme, la corruption, la crise écologique, etc. Alexis Poulin, fondateur du Monde Moderne, revient sur ces révoltes populaires qui ont marqué 2019.

Revenir sur l’année 2019, c’est regarder les pays brûler au sens propre comme au sens figuré. L’Australie, pays continent en proie aux flammes, est en train de suffoquer sous des températures inédites, craignant pour ses ressources et son futur, et sur tous les autres continents la température sociale est montée en flèche ces derniers mois.

La double pression écologique et démocratique a pris de cours les gouvernants, incapables de s’organiser sérieusement lors d’une COP 25 inutile délocalisée du Chili à l’Espagne, pour cause de révolte populaire.

Hong Kong, Algérie, France, Liban, Iran, Irak, Chili, Venezuela, Haïti, Espagne, Equateur, Soudan, Egypte : la liste des pays en crise s’est allongée chaque mois en 2019, partout les peuples demandant plus de démocratie et rejetant leurs dirigeants déconnectés, qui essayaient tant bien que mal d’imposer de nouvelles taxes aux populations exsangues.

Partout les mêmes scènes de manifestations populaires, réprimées avec plus ou moins de violence et l’image catastrophique d’une classe dirigeante déconnectée, incapable de prévenir l’explosion sociale et attentiste face à la crise écologique.

En Iran, le régime des mollah a choisi la répression sanglante, loin des caméras, plongeant le pays dans un black-out international encore plus poussé qu’à l’accoutumé. Au Chili, les vieux réflexes de la dictature ont vite repris le dessus, l’armée n’hésitant pas à tirer sur la foule, emprisonner, torturer ou violer les opposants. Le pouvoir algérien a mis en scène une sortie de crise prétendument démocratique, qui ne trompe personne. À Hong-Kong, les manifestants de la liberté attendent un soutien international qui ne viendra pas et continuent une mobilisation sans précédent dans une spirale de violences. En France, à une année de manifestations hebdomadaires des « gilets jaunes », succède une grève générale contre la réforme du régime des retraites.

Les populations ont compris, à l’image de la militante du climat Greta Thunberg, que les dirigeants ne résoudront pas les problèmes du monde et encore moins les inégalités galopantes. L’urgence écologique et démocratique est en train d’accélérer la transition dans le 21e siècle : gouvernance internationale remise en cause, guerre commerciale des empires et raréfactions des ressources et de l’emploi.

Les laissés-pour-compte de la croissance et les jeunes générations refusent l’avenir tracé et demandent à reprendre en main leurs démocraties.

A l’instabilité démocratique, s’ajoute une nouvelle ère d’instabilité économique.

Les dernières prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) ont revu à la baisse l’anticipation de croissance au niveau mondial pour 2019, à 3 %, soit 0,3 point de moins que prévu en avril. C’est la croissance la plus faible depuis la crise financière de 2008.

Les explications du FMI tiennent compte de la tension mondiale, sur les marchés et dans chaque pays : « Le tassement de la croissance est la conséquence de l’augmentation des obstacles au commerce, de l’incertitude accrue qui entoure les échanges commerciaux et la situation géopolitique, de facteurs spécifiques qui causent des tensions macroéconomiques dans plusieurs pays émergents et de facteurs structurels, dont une faible productivité et un vieillissement de la population dans les pays avancés ».

Dans ce concert de révoltes populaires, les Empires chinois, russe et américain semblent d’une solidité inébranlable.

L’impeachement du président Trump n’est qu’une péripétie administrative, les élections se suivent et se ressemblent en Russie, et l’Empire du milieu continue son jeu de go avec les protestations démocratiques internes. Pourtant leur équilibre est fragile, au gré de la guerre économique et du ralentissement généralisé de la croissance.

Cette mondialisation des révoltes trouve sa source dans l’accroissement des inégalités, devenue insupportable pour la majorité, avec à chaque fois comme élément déclencheur la hausse ou la création d’une taxe que les gouvernants pensaient anodine. Les nouvelles générations ont grandi dans la défiance des pouvoirs en place, le rejet de la corruption comme mode de gouvernance et l’envie de participer autrement au débat démocratique que par le vote ou l’acceptation silencieuse. La donne a changé, et si les discours se veulent rassurants de G7 en colloques onusiens ou bruxellois, la maison a bel et bien brûlé et le temps est à l’alternative. Le TINA (There is no alternative) néolibéral et tatchérien fait figure de fossile idéologique et ne fait plus illusion. Rien n’arrêtera la vague populaire de réappropriation populaire des outils de gouvernance et la préoccupation écologique devenue vitale.

Alexis Poulin
Fondateur du Monde Moderne

Crédit photo : PaulWong Shutterstock

Alexis Poulin

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

L’éléphant dans la pièce

De Charybde en Scylla ?

ParMarie-Eve Malouines

Le vote de non-censure constitue évidemment un succès pour Sébastien Lecornu, mais il pourrait n’être qu’un sursis. Après avoir évité...

Laïcité : défense et illustrations

Religions et relations internationales

ParXavier Driencourt

La relation entre les religions et la vie internationale est riche et complexe : la religion a été utilisée par...

Quand le « cave » Lecornu se rebiffe…

Crise politique : tous coupables y compris le patronat !

ParCarole Barjon

Deux de ses anciens Premiers ministres et tous les commentateurs de la vie politique l’ont dit sur tous les tons...

Laïcité : défense et illustrations

« Le sentiment des Français c’est que la gauche ne leur parle pas ou plus de sujets qui les intéressent »

ParAnne-Charlène Bezzinaet1 autre

Engagé de longue date, Nicolas Mayer-Rossignol défend une gauche républicaine, populaire et écologiste, fondée sur la justice sociale, fiscale et...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
89
Next
»
loading
play
La cité des débats - Quelle sécurité : l’OTAN est-elle l’Occident ?
play
La cité des débats - Conférence – L’Occident : ennemi n°1 ?
play
La cité des débats - Le retour des empires ?
«
Prev
1
/
89
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Interview de Nicole Gnesotto
International

Interview de Nicole Gnesotto

Colombie-Etats-Unis : les enjeux de tensions inédites
International

Colombie-Etats-Unis : les enjeux de tensions inédites

Le luxe « Made in China » : du client au créateur de prestige
International

Le luxe « Made in China » : du client au créateur de prestige

USA- Vénézuéla : chronique d’un conflit annoncé ?    
International

USA- Vénézuéla : chronique d’un conflit annoncé ?    

Farce électorale en Côte d’Ivoire 
International

Farce électorale en Côte d’Ivoire 

En Côte d’Ivoire : stop ou encore pour ADO ?
International

En Côte d’Ivoire : stop ou encore pour ADO ?

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines
International

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines

De l’État stratège à l’État comptable : une régression française
International

De l’État stratège à l’État comptable : une régression française

Article suivant

Xavier Bertrand est l'invité de Bonjour chez vous !

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire