• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

RedactionParRedaction
2 octobre 2020
L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

Le 27 septembre dernier ont eu lieu les élections sénatoriales. En plein milieu des annonces de recrudescence du coronavirus et des nouvelles mesures gouvernementales, ces élections indirectes, discrètes, sont passées relativement inaperçues. Pourtant, elles sont révélatrices du retour d’une tendance qu’on croyait oubliée en politique.

C’est une victoire, passée presque inaperçue tant le débat public apparaît comme traversé par l’électricité de la médiasphère, de ses clashs et autres controverses. Les élections sénatoriales ont bien évidemment en premier lieu renforcé une majorité, celle de la droite et du centre et un homme, Gérard Larcher qui incarne une sorte de  » force tranquille « , à l’aise dans le verbe, la technique du pouvoir, et l’art de la négociation.
Mais au-delà il s’agit bien d’une autre victoire, bien plus profonde et, d’une certaine manière, pour une fois, assez rassurante. Souvent moqué, vilipendé, critiqué jusqu’à son utilité, voire sa légitimité, le Sénat est parvenu à en imposer. Paradoxalement, il le doit à ce moment Macron qui, à vouloir tout bousculer a renforcé la nécessité d’une institution de stabilité et d’enracinement. La qualité sénatoriale relève tout d’abord de sa capacité à organiser un débat démocratique où la pluralité s’exprime, loin des passions et des émotions. La chambre haute est essentiellement toute de décompression. Elle est à ce stade de dégradation du débat politique l’espace délibératif le plus rationalisé de la république. Elle réintroduit l’épaisseur du temps là où l’immédiateté frénétique cannibalise la vie de la cité, elle produit surtout une façon de « faire  » de la politique qui privilégie l’argumentation et la contre-argumentation, le débat discursif, loin de l’anathème et de la com’. Cette dimension a vertu de rappel aux principes mêmes de la démocratie, laquelle demeure le fil continu de cohésion et de pacification de la société. Cette fabrique d’un équilibre est la marque du Sénat. Ce dernier dispose évidemment d’un autre atout en ces temps où l’exécutif affiche sa volonté de renouer avec le local. Expression des territoires, le Palais du Luxembourg n’est autre que le lieu où se réenracine la République dans les linéaments de sa géographie et de sa sociologie. À l’heure de la globalisation en question, le Sénat réinscrit cette réalité-là dans la demande en matière des politiques publiques. Depuis la crise des gilets jaunes, sursaut spontané contre l’oubli d’une certaine France, on aura compris que l’action de l’Etat ne peut en aucun cas se concevoir comme un ajustement exclusif à la mondialisation, ce qu’elle est par trop souvent. C’est aussi le rôle de la Haute-Assemblée dans ces instants d’intense fragilité de porter cette réalité-là que la politique n’a de sens que si elle s’inscrit au plus près du terrain, loin des slogans et des irénismes communicants.

Redaction

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

L’éléphant dans la pièce

Victoire du RN sur l’Algérie : c’est pas moi c’est l’autre

ParMarie-Eve Malouines

Pour la première fois, un texte présenté par le Rassemblement national a été adopté par une majorité de députés à...

Quand le « cave » Lecornu se rebiffe…

Lecornu face à Macron : émancipation ou jeu de rôles ?

ParCarole Barjon

Il était perçu comme le clone d’Emmanuel Macron, sa doublure, son vassal, voire un courtisan aux ordres. Pourtant le «...

Monsieur le Ministre de l’Education Geffray, la démographie scolaire ne peut être un prétexte à sacrifier l’école !

Monsieur le Ministre de l’Education Geffray, la démographie scolaire ne peut être un prétexte à sacrifier l’école !

ParYannick Trigance

A l’occasion d’une de ses premières sorties médiatiques, Edouard Geffray, septième ministre de l’Education en l’espace de trois ans, était...

En servant leurs intérêts de court terme, les partis obèrent le réarmement de la France

En servant leurs intérêts de court terme, les partis obèrent le réarmement de la France

ParCyprien Ronze-Spilliaert

Tandis que les parlementaires s’écharpent et se divisent sur la réforme des retraites, les niches fiscales ou encore la taxe...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Monsieur le Ministre de l’Education Geffray, la démographie scolaire ne peut être un prétexte à sacrifier l’école !
Politique

Monsieur le Ministre de l’Education Geffray, la démographie scolaire ne peut être un prétexte à sacrifier l’école !

En servant leurs intérêts de court terme, les partis obèrent le réarmement de la France
Politique

En servant leurs intérêts de court terme, les partis obèrent le réarmement de la France

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

Le World Wide Web Consortium (W3C) : en route vers une nouvelle gouvernance

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

Les États-Unis et l’Organisation mondiale de la santé Diplomatie, dollar et gouvernance

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

« Comment vivre ensemble sans s’entretuer ? »

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

De la République des Anciens à celle des Modernes : la crise du politique : Enjeu pour l’imaginaire des peuples

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

La revue des savoirs

Laïcité : défense et illustrations
N°1114

« La gauche traverse une crise existentielle »

Article suivant
Caucase : la France doit assumer ses responsabilités

Caucase : la France doit assumer ses responsabilités

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire