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dans Culture, N° 1078

Nathalie Kosciusko-Morizet : Nous avons changé de monde

Florence DelivertouxParFlorence Delivertoux
15 mars 2016
Nous avons changé de monde

Pendant que certains déplorent les changements qui, de fait, s’accélèrent, et que d’autres érigent des barrières toujours plus hautes pour protéger leurs avantages acquis, il est temps de regarder en face la réalité : nous changeons de monde, constate Nathalie Kosciusko-Morizet.

« Nous avons en France un problème d’attitude mentale : confrontés au changement, nous nous demandons comment protéger ce qui existe alors qu’il faudrait plutôt chercher à tirer le meilleur parti de la nouvelle donne. Du coup, nous sous-estimons l’ampleur des transformations, car nous anticipons sur notre difficulté d’y faire face. D’avance frileux dans nos réponses, nous préférons minimiser les grandes mutations en cours ».

L’auteur l’affirme, les veilles recettes ne fonctionnent plus, il faut réinventer un nouveau modèle de société dans lequel chacun est appelé à se prendre en main et se voit donner les moyens de le faire. « Tous entrepreneurs, tous investisseurs, tous actionnaires ! » déclare-t-elle. L’ancienne ministre propose ainsi l’instauration d’un statut général du travailleur indépendant qui poserait quelques règles simples comme le décompte à la journée, la garantie pour l’employeur et le salarié que la prestation ne sera pas requalifiée en contrat de travail et en contrepartie un seuil de dépendance économique, au-delà duquel on considère que le travailleur n’est plus véritablement indépendant, ce qui donne lieu à des droits différents.  Elle suggère également d’assouplir les relations contractuelles notamment en libéralisant le CDD. Mais, Nathalie Kosciusko-Morizet reconnaît que ces réformes appellent des relations bien différentes dans l’entreprise et un profond renouveau du syndicalisme et du dialogue social. Elle avance par exemple la limitation du nombre de mandats syndicaux dans la durée ou encore la promotion d’un syndicalisme de service qui attire aussi un nouveau public.

La députée de l’Essonne regrette également le manque de choix dont souffre notre politique économique et fiscale. Elle suggère de privilégier l’investissement dans toutes les décisions de politiques économiques et fiscales, car ainsi qu’on le constate dans tous les secteurs de l’économie « le défaut d’investissement nous plombe ». L’auteur explique que le poids des taxes qui pèsent sur les entreprises nuit à la réalisation de profits et par conséquent à l’investissement. Elle propose une baisse des prélèvements sur le capital et le travail de 100 milliards d’euros accompagnée de réformes structurelles qui permettraient de baisser les dépenses publiques. La première de ces réformes serait l’augmentation de l’âge légal à la retraite à soixante-cinq ans et un système de retraite par points. Elle préconise également de transformer l’ISF en obligations remboursables en actions d’entreprises publiques. Elle plaide, enfin, pour une sélection à l’entrée de l’université et pour une augmentation des frais de scolarité.

Concernant l’Europe, Nathalie Kosciusko-Morizet la décrit comme une institution « souffrant de maladies chroniques variées » et lui reproche « de réglementer à l’infini, là où il faudrait plutôt mobiliser et coordonner les forces, ou investir ». « Pour la sauver, il faut la transformer en profondeur » affirme-t-elle et cette transformation passe par le chemin de l’accentuation de l’intégration (harmonisation fiscale, budget européen) et, en même temps par le développement de projets européens qui seront en fait des transferts massifs de Nord vers le Sud sous la forme d’investissement ou de mécanisme de transfert. « Ceci nous conduit vers le fédéralisme » relève-t-elle.

Mais rien ne se fera sans méthode annonce l’ancienne ministre. « Les meilleures intentions ne valent rien sans une feuille de route très solide. Préparer l’opinion, s’attacher les forces du changement, désarmer les oppositions, donner du rythme et choisir son moment, puis s’y tenir, dans la durée, en combattant le découragement ».

Dans ce climat de sinistrose, l’auteur souhaite que son livre sonne comme un cri d’espérance.

Nous avons changé de monde
Nathalie Kosciusko-Morizet
Albin Michel, 2016
254 p – 15 €

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