Certes, c’est mettre les gants avant que le ring ne soit monté mais la rumeur bruisse et « à la pesée » le risque est crédible.
S’émouvoir ? Mais non « on va se réunir » ! L’hypothèse serait donc crédible de pénaliser les festivals parce que la France organise les JO. Qui pourrait penser qu’on va mettre le tourisme en jachère ? Mais voyons c’est l’inverse, contre-nature ? La logique commerciale est implacable et acceptable.
Alors simplement ceci : ce dont les Français et la France ont besoin, sans nier le précédent, c’est d’une revivification de ce qui la fonde et l’ambiance encore au niveau mondial, sa relation à la culture.
Après les douleurs de la création pendant la covid, face aux difficultés générales de la fréquentation des salles de spectacles, porter ainsi un coup de grâce – factuel parce que dans ce pays et partout, jamais on achève la création- on ne peut le croire.
Prenons les choses du bon côté. Ce dont il s’agit, c’est de profiter de mettre sous les lumières des scènes ce qu’il en est de l’énergie, de l’exigence de la production française.
Les festivals doivent être les compléments évidents des fans zones du remarquable spectacle sportif.
Et puisque l’occasion se présente, cette proposition : à l’instar de ce que font les Universités américaines avec le sport, faire de même dans l’université et la recherche en France autour de la culture et de la création. Ça ressemble à la France. C’est cohésif. Et, s’il faut être pragmatique, en ces périodes compliquées, cette seconde chose : la friction de la créativité des artistes et celle de la recherche, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, peut être une « success story » pour la productivité et le rayonnement de l’industrie et de notre commerce extérieur comme de l’attractivité de nos centres de recherches à l’international.
Il n’y a pas de record, pas de podium, mieux, une ambition pour retrouver le sens de l’espoir dans le futur pour une jeunesse qui piaffe et des générations plus anciennes qui donnent des signes de mélancolie.
Voilà ! Ça devrait être « en même temps », vraiment courageux et ambitieux. Et pour TOUS, avec les territoires et leurs richesses culturelles. « Une ÉCOLOGIE CULTURELLE de la VIE.»
Pierre Larrouy
Economiste et essayiste