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dans Politique

Mélenchon : quelle voix portera le leader sans mandat de la Nupésie ?

ParJacky Isabello
14 juin 2022
Jean-Luc Mélenchon

Quoi que l’on pense de M. Mélenchon, même s’il ne sera jamais nommé premier ministre, dimanche 12 juin 2022 aura sans doute été sa plus belle victoire ou revanche, c’est selon. Au vu de l’équilibre des forces admises à participer au second tour, il y a fort à parier qu’un nombre important de jeunes députés déferleront sur l’Assemblée nationale et qu’ils et elles formeront un rempart face à un Président encore dans le doute quant à la taille de sa majorité.

Or si c’est un guerrier victorieux, voilà qu’il est aussi un drôle de cumulard. De ceux qui n’existent jamais dans l’espace politique. Jean-Luc Mélenchon premier opposant face à Macron, n’en sera pas moins, aussi fou que cela puisse paraître, un meneur politique qui cumule l’absence de mandat. Dans le conte d’Andersen, lorsque le Roi est nu il brille avant tout par son ridicule. Pas de tel avilissement pour celui qui n’est donc plus adjoint au maire de Massy, ni Président délégué du conseil général de l’Essonne. Encore moins Sénateur, ministre de la formation professionnelle ou Député.

Le chef de la Nupes s’est présenté face aux électeurs armé de son seul slogan pour réclamer Matignon.

Ne réclamant rien, Mélenchon était le candidat à la dépossession, ayant fait œuvre de pauvrété et de chasteté, sans les honneurs d’un possible mandat, ni les promesses des avantages offerts à tous les dirigeants des groupes politiques de l’assemblée nationale. L’habitué aux insoumissions rhétoriques, quoique soumis durant sa longue carrière à toutes les drogues de la représentation politique et aux multiples écharpes tricolores y afférent, s’est mu, en ce mois de juin 2022, en Saint François d’Assise délesté de ses délégations. Dans ce cas, quelle est la suite de l’histoire ? A celui qui se refuse de donner le nom de parti politique à sa « forme gazeuse » partisane, quelle sera la place, quel sera le rôle, l’influence, dans l’organisation de ce nouvel empire de Nupésie ?

Prophète, coach, gourou, parrain

Quel nupésien serez-vous, monsieur Mélenchon ? La stratégie mise sur pied s’est révélée très efficace, avant même de connaître la sentence du peuple lors du second tour des législatives. A cette nouvelle existence, la langue française impose le devoir de substantiver ce qui n’était alors qu’un néologisme. La Nupes, regroupement de l’ensemble des forces politiques acteurs de cette campagne, et dont le Conseil d’Etat aura imposé au corps défendant de la macronie l’existence institutionnelle lors du comptage des suffrages exprimés, se doit de désigner ses gentilés : osons Les Nupésiens. Nupésien.e.s pour être tout à fait dans la norme idéologique de l’alliance !

Si l’on sait comment parlait Zarathoustra, quelle forme M. Mélenchon choisira pour régner en majesté ? Désormais dépouillé des atours habituellement conférés aux élus de la République, il devra offrir aux médias et aux réseaux sociaux, dans lesquels il s’est fondu avec habileté et talent, une nouvelle forme intelligible de parole. N’aspirant plus à rien après cette guerre éclair, qui certainement éclairera les spécialistes de la science politique, sera-t-il prophétique et alambiqué, usant des étagères de la symbolique pour exiger de ses adeptes qu’ils déferlent dans les bureaux de vote ? Puis, lorsque l’Assemblée nationale aura déclaré ouverte la nouvelle mandature, Mélenchon sera-t-il coach, jonglant selon les jours et ses humeurs avec le style participatif, délégatif ou autoritaire ?

Deviendra-t-il gourou, guide des ambitions d’une classe surchargée des nombreux talents pouvant aspirer à se lancer à la prochaine présidentielle ?

Au soir du premier tour, la Nupes peut se targuer d’être la seule force politique (à un près) à avoir fait élire 4 députés au premier tour d’une élection dont la seule vague déferlante reste l’abstention. Quant à savoir s’il pourrait se changer en parrain, rien ne peut l’éluder, tant il est vrai que la vie de M. Mélenchon est un roman dont les mystères sont nombreux. Il y a davantage de choses qu’on ne sait pas sur lui que de fausses victoires abusivement auto-attribuées (cet exercice reste l’apanage de Nicolas Sarkozy, comme nous l’a rappélé Alexander Stubb, l’ancien premier ministre finlandais, à propos des négociations menées lorsque la Russie a envahi la Géorgie).

Ou chef des élans complotistes …

Jean-Luc Mélenchon a pris une drôle d’habitude. Celle de semer le doute sur le bon déroulement du processus électoral. A un an de l’élection présidentielle, n’avait-il pas émis l’hypothèse qu’un « événement gravissime » viendrait perturber et influencer le scrutin de 2022, en montrant « du doigt les musulmans » pour « inventer une guerre civile. C’est bateau tout ça ». Certes, événement il y a eu, mais c’est davantage avec le thème du pouvoir d’achat s’installant dans les thèmes de campagne que l’élection a été animée. Désormais, le chef de file de la gauche remet en question les résultats officiels aux élections. Après le premier tour, lui et ses soutiens s’offusquèrent des chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, comparant notre pays à quelques Républiques bananières. Dejà à l’issue du premier tour de la récente élection présidentielle, le leader insoumis avait déclaré : « Emmanuel Macron est le plus mal élu des présidents de la Vème République ».

Agiter les peurs fait certes partie de la panoplie de leader en campagne, or douter de la vérité démocratique diffère sensiblement des arguments que la bienséance politique peut admettre.

Les spécialistes de géopolitique décrivent la capacité des américains à conduire une stratégie de guerre selon la technique dite du « leading from behind ». Obama s’était fait le chantre de l’exercice qui consiste à diriger une guerre sans engager sa propre armée régulière, ni s’afficher dans la posture ostentatoire du chef d’état-major. Je ne doute pas que M. Mélenchon inventera une nouvelle race de dirigeants politiques, confortablement installé dans son trône forgé des chaises longues desquelles on distingue les tous jeunes retraités, surarmé de la toute puissance de sa redoutable faconde, et bel et bien aux commandes d’un bataillon de jeunes députés d’extrême gauche, dont on devrait mesurer rapidement la capacité à mener une terrible guerilla à une armée régulière macroniste déjà trop lourde de son manque d’initiative. M. Mélenchon nous promet différents visages, un passionnant quinquénat remplit de rebondissements et un nouveau chapitre, dernier ? A son incroyable parcours politique.

Jacky Isabello
Cofondateur de l’agence Coriolink

Photo : Obatala-photography/Shutterstock.com

Jacky Isabello

Jacky Isabello est le fondateur du Cabinet Parlez-moi d'Impact. Après deux ans au cabinet du ministre des PME Jean-Pierre Raffarin, il a fondé la première de ces quatre aventures entrepreneuriales. Il est co-auteur de trois ouvrages sur le travail et l'entrepreneuriat dont le dernier avec Thibault Lanxade : Il faut en finir avec la dictature du salariat. Officier de réserve de la Marine nationale, administrateur du think tank Synopia, Jacky Isabello est membre du comité éditorial et auteur régulier dans la Revue Politique et Parlementaire.

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