• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Economie

Alerte sur les Finances publiques

Jean-Yves ArcherParJean-Yves Archer
13 mars 2023
Alerte sur les Finances publiques

La Cour des comptes vient d’émettre son rapport public annuel. Les esprits chagrins y verront une litanie sans but opérationnel. A l’inverse, les adeptes de la chose publique y décèleront une mine d’analyses fort instructives mais très préoccupantes.

Dans les sociétés commerciales statutairement dotées d’un commissaire aux comptes, celui-ci est en devoir d’enclencher une procédure de droit d’alerte lorsque la continuité d’exploitation lui semble compromise. Il n’existe pas un tel signal d’alarme en comptabilité publique et ainsi l’Exécutif peut laisser filer la dette sans pénalisation ou violation d’une situation de droit. Jusqu’au jour où les marchés ou les détenteurs de la dette publique ouvriront une crise de confiance au moins équivalente à celle qu’a connue récemment le Royaume-Uni.

Ainsi, nous considérons que la France est désormais en état d’alerte quant à la trajectoire de ses Finances publiques.

Les informations laborieusement relâchées par le Gouvernement et très largement soumises à question par le Haut Conseil des Finances publiques retiennent des variables optimistes en matière de croissance et sont bien discrètes quant aux nouvelles dépenses publiques qui viendront des véritables coûts de la transition écologique.

L’État, à défaut de manifester de l’efficacité fait preuve d’habileté en ses liaisons incestueuses avec l’inflation. Une hausse des prix, appelée à être durable, ce sont des recettes de TVA en plus et une érosion nette (par opposition à la valeur faciale nominale d’émission) de la dette publique.

Face à 3 000 Mds de dette, l’État joue de la conjoncture monétaire en gommant, de manière coupable, un paramètre essentiel : l’action de la BCE et la hausse des taux qui vont mécaniquement faire s’élever la charge des intérêts de la dette.

Pour certains experts, nous pourrions dépasser 50 Mds dès l’an prochain à rapporter aux moins de 30 Mds  » habituels « .

La France a des gouvernants qui jouent à la roulette plus que des hommes de rigueur comme André Tardieu, Pierre Mendès France ou Raymond Barre dont la fameuse phrase ( » La France vit au-dessus de ses moyens « ) vient d’être reprise par Pierre Moscovici en sa qualité de premier Président de la Cour des comptes.

S’agissant des travaux qui viennent d’être rendus publics, la Cour considère que la décentralisation est  » inachevée  » et que le financement des collectivités locales doit impérativement être doté de  » stabilité et de lisibilité « . Le millefeuille administratif continue et le dévoiement de l’instauration des intercommunalités est un exemple de marais public. Les élus, les agents territoriaux et les contribuables ne s’y retrouvent pas.

La péréquation est un mot qui excite l’imagination des décideurs publics qui oublient parfois que les communes qualifiées hâtivement de  » riches  » sont souvent celles qui sont bien gérées. On confond allègrement le potentiel fiscal qui est une chose, avec la pression fiscale fruit du labeur des équipes dirigeantes locales.

D’autres sujets visent la décentralisation  » inachevée  » et ici la Cour des comptes manifeste son penchant pour l’expérimentation et l’adaptation des politiques publiques à la notion de proximité.

Les conditions de déroulement du vote de la loi sur la réforme des retraites au Sénat ne militent pas pour la notion de proximité et relèvent davantage d’une caporalisation du scrutin que l’on retrouve dans certaines grandes métropoles ayant récemment connu l’alternance.

Nous considérons que les baronnies locales alliées aux surprenants découpages régionaux hérités de la présidence Hollande ne sont pas porteurs d’efficacité et, à l’inverse, incitent à des gestions erratiques.

Nos élus, en large cohorte, aiment la dépense publique fut elle pour partie infondée. Dans L’acteur et le système, Michel Crozier et Erhard Friedberg avaient pointé du doigt, dès les années 1980, les tentations d’un pouvoir dispendieux. Nous y sommes et les fameuses Assises de la Dépense publique ont encore été repoussées par l’Exécutif ce que regrette la Cour des comptes.

Pendant ce temps-là, le  » quoi qu’il en coûte  » se poursuit à un vrai rythme : la Cour relève ainsi, en 2022, 37,5 Mds de dépenses dédiées aux aléas sanitaires et au plan de relance. Quant aux mesures anti-inflation, elles représentent près de 60 Mds de dépenses : 26 en 2022 et déjà 36 en 2023.

Nous avons écrit supra que la trajectoire des Finances publiques est au-dessus de la cote d’alerte.

Ainsi, la Cour estime essentiel  » que notre pays se dote d’une Loi de programmation « . Initialement prévue à l’ordre du jour du Parlement en septembre dernier, la LPFP n’a pas été menée à terme.

Décidément, cet Exécutif dépense plus qu’il ne présente des vertus de transparence financière. Un contre la montre mortifère est engagé en matière budgétaire.

Jean-Yves Archer
Economiste et membre de la Société d’Economie Politique

Jean-Yves Archer

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Interview de Nicole Gnesotto

Interview de Nicole Gnesotto

ParMarie-Eve Malouines

La crise profonde que traverse la France a des origines spécifiquement françaises mais elle résulte également des fractures qui traversent...

Laïcité : défense et illustrations

Contribuer à une nouvelle politique éducative en faveur de la laïcité à l’école de la République : l’action du Conseil des sages de la laïcité (2018-2025)

ParDominique Schnapper

Face aux remises en cause croissantes du principe de laïcité, le Conseil des sages, installé en 2018 par le ministre...

L’éléphant dans la pièce

Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle peur du débat ?

ParMarie-Eve Malouines

Marine Le Pen ne joue plus à celle qui respecte les institutions mieux que tous les autres. La patronne du...

L’impératif  du dialogue social

L’impératif du dialogue social

ParMichel Yahiel

La crise des gilets jaunes, qui a fortement marqué la fin de l’année 2018 a aussi permis en creux de...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Le Made in France : d’un réflexe culturel à un levier de structuration économique
Economie

Le Made in France : d’un réflexe culturel à un levier de structuration économique

Dette française : la digue a cédé à cause de la démission du Premier Ministre
Economie

Dette française : la digue a cédé à cause de la démission du Premier Ministre

L’idéologie tue l’emploi : la gauche se trompe de combat !
Economie

L’idéologie tue l’emploi : la gauche se trompe de combat !

Fiscalité, taxes et Cie : arrêtons de jouer aux apprentis sorciers !!
Economie

Fiscalité, taxes et Cie : arrêtons de jouer aux apprentis sorciers !!

Patrimoine : le mot qui séduit et qui piège
Economie

Patrimoine : le mot qui séduit et qui piège

Taxe Zucman : souvenons-nous du calvaire de Denis Payre
Economie

Taxe Zucman : souvenons-nous du calvaire de Denis Payre

Les marchés financiers face à l’épreuve  de l’intelligence artificielle
Economie

Les marchés financiers face à l’épreuve de l’intelligence artificielle

Dépense publique : en finir avec cinquante ans de dérapage incontrôlé !
Economie

Dépense publique : en finir avec cinquante ans de dérapage incontrôlé !

Article suivant
L’ « arnaquitude »

L’ « arnaquitude »

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire